Annoncé en Europe dans le cadre de l’IFA 2024, l’Honor MagicBook Art 14 est un ultraportable ARM de 14,6 pouces, doté d’un écran OLED tactile. Proche d’un certain Huawei MateBook X Pro, l’appareil se dote d’une petite particularité pour se différencier : il est le premier du marché à miser sur une webcam magnétique amovible, conçue pour se ranger dans le châssis lorsqu’elle n’est pas utilisée. Voyons ce que vaut cet ordinateur, nouveau au catalogue d’Honor.

L'appareil, de face // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
L'appareil, de face // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Les plus
  • Appareil hyper léger, réellement « premium »
  • Le grand écran OLED de 14,6 pouces dans un châssis compact
  • Le concept de webcam amovible amusant et bien pensé
  • L’excellent trackpad haptique
  • Autonomie au point (13 heures)
Les moins
  • Performances graphiques en retrait
  • Stockage au format UFS

Écran OLED 3K/120 Hz « borderless », processeur Snapdragon X Elite, châssis en alliage de magnésium ultra fin et léger (à peine 1kg sur la balance), trackpad haptique XXL… Bref, vous avez compris l’idée : avec son MagicBook Art 14, Honor ne manque pas d’ambition. Avec lui, la marque signe d’ailleurs l’appareil qui restera dans les esprits comme son premier ultraportable haut de gamme à tout point de vue.

Décliné du très classieux MateBook X Pro, présenté par Huawei en mai, à Dubai, le MagicBook Art 14 s’émancipe néanmoins de son faux jumeau au travers de quelques modifications esthétiques, de son processeur (ARM ici, contre x86 en face), et d’une innovation qui avait fait tourner bien des têtes à l’IFA 2024 : une étonnante webcam amovible.

Le MagicBook Art 14 est fin et particulièrement léger // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Logée dans un petit emplacement du châssis, cette dernière vient s’aimanter à l’envi sur le haut du capot. L’intérêt ? Aboutir à un écran (vraiment) dénué de bordures, tout en évitant les encoches ou poinçons que l’on trouve sur certains modèles concurrents.

Nous allons voir ce que vaut le MagicBook Art 14 en conditions réelles d’utilisation, mais avant toute chose, voici la fiche technique de l’engin et son placement tarifaire.

Fiche technique Honor MagicBook Art 14

Honor MagicBook Art 14

Honor MagicBook Art 14

Honor MagicBook Art 14

Honor MagicBook Art 14

Note9
ProcesseurQualcomm Snapdragon X Elite
Taille de la mémoire32Go
Carte graphiqueAdreno X1-85
Taille de l'écran14.6 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz

En France, l’Honor MagicBook Art 14 est vendu en une seule configuration 32 Go de RAM/1 To de SSD (celle que la marque nous a fait parvenir en prêt), à un tarif de 1 699,90 euros. Honor propose toutefois régulièrement 200 euros de remise sur ce modèle, via son site officiel. Pour contexte, son cousin le Huawei MateBook X Pro est pour sa part vendu à partir de 1 999,99 euros dans l’Hexagone.

Design : la perfection touchée du doigt, avec une cerise sur le gâteau en plus

Avec 316,77 x 223,63 x 11,5 mm pour 1,02 kg, le MagicBook Art 14 reprend pratiquement à l’identique le gabarit de son modèle le MateBook X Pro. Rien d’étonnant à cela, Honor est (rappelons-le) une ancienne filiale de Huawei, revendue en 2021. Les deux marques partagent donc encore — partiellement — le design de certains produits. De quoi expliquer les similitudes que nous observons entre l’Honor MagicBook Art 14 qui nous intéresse ici, et le Huawei MateBook X Pro. Les deux appareils sont plus que cousins, ils sont pratiquement frères.

Le Honor MagicBook Art 14 et sa webcam modulaire, ici fixée à l'écran // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Ces mensurations permettent quoi qu’il en soit au MagicBook Art 14 d’être un véritable régal à utiliser en situation de mobilité. Mais ce qui choque le plus (en bien), c’est son poids. Avec à peine plus de 1 kg sur la balance, l’engin est tout simplement l’un des ultraportables les plus légers du marché. Il est en l’état uniquement battu, en Europe, par le Huawei MateBook X Pro (encore lui) et le nouvel ASUS Zenbook 14, qui descendent l’un comme l’autre à 980 grammes tout juste.

Au japon, Fujitsu propose, certes, des modèles encore plus légers (comme le FMV Zero Lifebook WU5/J3 et ses 634 grammes !), mais aucun d’entre eux n’arrivera en France. Nous ne les prenons donc pas en compte. Quant à l’Apple MacBook Air 13 M3, il monte à 1,24 kg. Ça ne paraît rien, mais une fois en main, ces 240 grammes de différence… changent tout.

Heureusement, la légèreté du MagicBook Art 14 n’est pas synonyme de fragilité. En dépit de son poids plume, ce nouvel ultraportable chinois se montre robuste à l’usage. Le cadre de l’écran ne se tord pas, le châssis ne craque pas et ne se déforme pas non plus à la torsion. Autant d’indices qui nous mettent sur la piste d’un produit solide, capable de résister aux petits accidents du quotidien.

L'appareil, de dos // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Il faut dire qu’Honor a choisi des matériaux réputés pour leur solidité et leur légèreté. Le MagicBook Art 14 conjugue notamment un corps en alliage de magnésium, à une partie clavier en alliage de titane. Pour gagner en légèreté, toujours, ses ventilateurs sont quant à eux en alliage d’aluminium. En clair, c’est surtout la batterie embarquée qui fait le poids de l’appareil… comme souvent sur ce genre de produit.

Sur le plan des finitions, notre MagicBook Art 14 fait quoi qu’il en soit excellente impression. Nous n’avons tout simplement rien à lui reprocher. L’appareil est redoutablement élégant et parfaitement assemblé. Nous apprécions par ailleurs le toucher velouté de son revêtement, qui a le mérite de ne pas trop retenir les traces de doigts.

La présence de bordures extrêmement fines autour de l’écran (dont les coins sont par ailleurs joliment arrondis) contribue aussi à l’esthétique harmonieuse et moderne de l’engin, qui impressionne décidément beaucoup. D’autant qu’il ne se refuse rien côté connectiques.

© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Par rapport à son faux jumeau signé Huawei, l’Honor MagicBook Art 14 profite en effet de l’essentiel, avec deux ports USB-C 3.2 Gen 2 (10 Gbps), une prise USB-A 3.2 Gen 1 (5 Gbps), une sortie HDMI 2.1 et une prise casque. Difficile d’attendre beaucoup mieux d’un ultraportable aussi fin et léger.

Sur le flanc gauche, juste à côté des deux ports USB-C, se trouve l’emplacement magnétique qui abrite la webcam. Comme évoqué plus haut, cette dernière n’est pas intégrée au-dessus de l’écran, ou dans une encoche, mais sous la forme d’un petit module amovible. Ce module, qu’il faudra faire bien attention de ne pas perdre, vient se positionner au sommet de l’écran, où il est maintenu en place par un système de broche magnétique discret.

Le concept fonctionne bien. La webcam tient correctement en place, est reconnue aussitôt, et peut être utilisée dans un sens comme dans l’autre (si jamais vous avez besoin de « filmer » ce qui se trouve derrière l’ordinateur, c’est possible). Une fois que la webcam n’est plus utile, il suffit de la ranger dans son emplacement dédié, pour la faire disparaître dans le châssis au travers d’une simple pression.

La webcam modulaire se range dans un emplacement magnétique du châssis // © Clubic
Le système vous informe lorsque la webcam est bien rangée // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Nous sommes dans l'ensemble convaincus par le système, mais nous regrettons toutefois que la qualité d’image offerte par cette webcam ne soit pas meilleure. On profite bien d’une image Full HD, mais le piqué est globalement limité, et les couleurs très fades. Nous aurions aimé que ce concept permette une vraie plus-value en matière de qualité d’image. En l’occurrence, l’occasion est manquée.

Les haut-parleurs du MagicBook Art 14 sont au nombre de six. Ils délivrent quant à eux un son tout à fait convenable, faisant parfaitement l’affaire pour regarder des vidéos ou même un film sans aller chercher d’écouteurs. Le volume maximal est suffisant, nous n’avons pas noté de saturation particulière à plein volume, et nous n’avons pas déploré non plus d’effet de boîte. Bref, Honor a globalement fait du bon travail sur ce point.

Autre point fort de l’appareil : son duo clavier/trackpad. On profite en effet d’un petit clavier très fonctionnel et confortable. Les touches disposent d’une belle profondeur de course, agrémentée d’un retour tonique. Elles permettent une frappe à la fois douce et silencieuse. Nous n’avons pas grand-chose à reprocher à Honor sur ce point.

Le duo clavier-trackpad est excellent // © Clubic

Le trackpad constitue pour sa part une vraie bonne surprise. Il s’agit en l’occurrence d’une grande surface de verre à retour haptique. Le rendu est proche de ce que propose Apple sur ses MacBook Pro et Air : une vraie rareté sur le marché des ultraportables Windows, souvent mauvais élèves sur ce terrain. En dépit de clics un peu durs, le plaisir d’utilisation est bien là avec le trackpad de notre MagicBook et la précision aussi. Un (quasi) sans faute.

Terminons par un point sur le potentiel de l’appareil en matière d’évolutivité. Là-dessus, la marge de manœuvre est limitée, mais pas autant que chez certains concurrents. L’accès aux composants se fait après avoir retiré la plaque inférieure du châssis (retenue par des vis Torx). On remarque alors assez vite qu’un emplacement pour SSD M2 est laissé vacant, et que la batterie est facilement remplaçable au besoin. Le reste des composants (module Wi-Fi, mémoire vive, SSD principal) est par contre soudé à la carte mère.

Écran : effet « waouh » garanti

Le MagicBook Art 14 est équipé d’une dalle OLED tactile et 120 Hz de 14,6 pouces, affichant une définition 3K (3120 par 2080 pixels) et couvrant à 100 % le spectre DCI-P3 selon Honor. Elle est aussi capable d’atteindre 700 cd/m2 de luminance théorique en HDR, d’après la marque, pour environ 500 cd/m2 en SDR.

Nous allons voir ce qu’il en est avec nos outils de mesure, mais, disons-le tout de suite, l’écran de l’appareil est l’un de ses plus gros points forts, pour une simple et bonne raison : sa diagonale.

L'écran OLED du MagicBook Art 14 est une petite merveille // © Clubic

En déportant la webcam dans un module externe, Honor a eu les mains libres pour réduire significativement la taille des bordures, et ainsi accroitre un peu plus encore la diagonale de l’écran par rapport à celle du Huawei MateBook X Pro (qui se cantonnait à 14,2 pouces « seulement »). Le panneau OLED de l’appareil affiche ainsi un taux d’occupation de 97 % assez spectaculaire.

Il faut donc bien l’admettre, l’effet « waouh » est au rendez-vous. L’intégration de cette « grande » dalle de 14,6 pouces dans un si petit châssis est à elle seule une prouesse. Et au-delà du plaisir visuel qu’elle procure, cette particularité offre un vrai gain de confort par rapport aux PC portables de 13 ou 14 pouces plus « traditionnels ». Pour ne rien gâcher, la dalle choisie par Honor a aussi le mérite d’être d’excellente facture.

Nous relevons en effet une luminance maximale de 497 cd/m2 en SDR, conforme aux promesses d’Honor en la matière. Ce pic de luminosité parvient à compenser efficacement la très forte réflectance de ce panneau OLED tactile. Du moins dans la majorité des cas.

© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Sur le plan du contraste, et comme d’habitude avec la technologie d’affichage OLED, le bilan est exceptionnel. Le ratio de contraste est en effet « infini ». Comprenez que les noirs sont parfaitement d’une profondeur inégalée, et que cela donne une vraie impression de relief à l’image affichée. Un sans faute, donc, en dépit des quelques problèmes très ponctuels de « blooming » que l’on peut rencontrer sur ce type d’écran.

Quoi qu’il en soit, la dalle OLED du MagicBook Art 14 se défend aussi très bien sur le plan colorimétrique, avec une prise en charge à 143 % du spectre sRGB, et à 101 % du gamut DCI-P3. Comme promis là aussi. Le DeltaE est pour sa part estimé à 2.1 par notre sonde, et la température des couleurs à 6 891 kelvins. Pour rappel, le DeltaE est censé être égal ou inférieur à 3 pour permettre une parfaite restitution des couleurs (nous y sommes), tandis que la température de l’écran doit idéalement approcher les 6 500 kelvins du standard vidéo. Par défaut, l’écran de notre MagicBook Art 14 affiche donc des couleurs légèrement trop froides. Rien de bien gênant pour le commun des mortels toutefois.

Performances : un bilan satisfaisant et pourtant nuancé

Comme beaucoup d’autres PC portables Copilot+ lancés courant 2024, le MagicBook Art 14 mise sur un processeur ARM Qualcomm Snapdragon X Elite (X1E-80-100). Cette puce regroupe pour rappel un total de 12 cœurs/12 threads cadencés à un maximum de 3,4 GHz lorsque tous les cœurs sont sollicités de concert (contre 4,0 GHz en dual-core). On y trouve toujours 42 Mo de cache, une partie graphique Adreno X1-85 capable de développer théoriquement 3,8 TFLOPs de puissance de calcul, et une partie NPU Hexagon développant pour sa part 45 TOPS voués à l’IA.

Sur notre machine de prêt, ce Snapdragon X Elite est couplé à pas moins de 32 Go de RAM (LPDDR5x à 8448 MHz) pour nous offrir un niveau de performances effectivement généreux… tout du moins sur le plan CPU. Car, comme chaque fois, la puce ARM de Qualcomm souffre de la comparaison face aux solutions concurrentes sur le plan graphique.

L'engin est animé par une puce ARM Snapdragon X Elite // © Clubic

Mais commençons par un point sur les résultats obtenus sur Cinebench R24, qui s’est imposé comme notre outil de référence pour estimer les performances CPU. Sur cet utilitaire, compatible aussi bien avec les puces ARM que x86, notre Snapdragon X Elite X1E-80-100 récolte 807 points en multi-core et quelques 122 points en single-core. Nous sommes donc plutôt bien positionnés, même si les performances en multi-core s’avèrent légèrement moins bonnes que sur certains appareils concurrents équipés du même processeur.

À titre de comparaison, le Microsoft Surface Laptop 7 (15 pouces) obtenait par exemple 931 points en multi-core et 123 points en single-core, avec la même puce, tandis que le Dell XPS 13 2024 obtenait 916 points en multi-core et 114 points en single-core, toujours avec un X Elite X1E-80-100 et toujours sous CinebenchR24.

Les performances graphiques sont loin d'être probantes, comme à chaque fois avec les solutions Snapdragon X Elite // © Clubic

En face, le MacBook Air M3 obtient 569 points en multi-core et 139 points en single-core, tandis que l’ASUS Zenbook S14 2024 et son processeur Intel Core Ultra 7 258V « Lunar Lake » se limitent à 597 points en multi-core et 119 points en single-core. Chez AMD, le Ryzen AI 9 HX 370 obtient 974 points en multi-core et 112 points en single-core sur le grand Zenbook S16 OLED d’ASUS. En dépit de son poids plume et de son centimètre d’épaisseur, notre petit MagicBook s’en sort donc très bien.

Les résultats sous Cinebench R24 // © Clubic

Sur le plan graphique, et comme évoqué plus haut, c’est par contre une autre paire de manches. L’iGPU Adreno X1-85 sur lequel nous nous appuyons ici est dans l'ensemble moins rapide que les iGPU concurrents, et la plupart des jeux sous Windows passent par l’émulation pour fonctionner avec notre puce ARM. Les performances sont donc impactées.

Au bout du compte, notre MagicBook délivre des performances graphiques tout à fait identiques à celle des autres modèles dotés d’un Snapdragon X Elite. Sur le benchmark de Shadow of the Tomb Raider, que nous utilisons comme point de repère sur ce type de machines, on atteint 23 FPS en moyenne, et difficilement. Nous nous limitons alors à une définition Full HD+ et aux préréglages moyens.

© Clubic

Pour vous donner une idée, il est facilement possible de tutoyer les 30 FPS, voire de les dépasser légèrement, sur les solutions concurrentes d’Intel (Lunar Lake) ou d’AMD (Strix Point)… mais cette fois avec les préréglages élevés. Même chose, peu ou prou, chez Apple.

Cet écart de performances, négligeable pour les usages courants, peut s’avérer pénalisant en utilisation multimédia avancée (montage vidéo occasionnel, retouche photo) et nous contraint à jouer seulement à des jeux anciens ou peu gourmands sur l’appareil. Est-ce grave ? Tout dépend pour le coup entièrement de l’utilisation que vous avez d’un ultraportable.

Côté refroidissement par contre, c’est un sans faute. Honor mise notamment sur la présence d’une chambre à vapeur pour maintenir le processeur au frais. Et ça marche. Lors de nos benchmarks, après presque une heure d’utilisation intensive de l’appareil, la température maximale du châssis était limitée à 41 degrés, et ce, uniquement au-dessus du clavier. Le bruit des ventilateurs était alors audible (39 dB en moyenne, soit l’équivalent d’un léger souffle) sans être problématique. En utilisation bureautique et multimédia courante, les deux petits ventilateurs de l’engin sont par ailleurs coupés… et donc totalement silencieux.

41 degrés de température maximum
© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Terminons par un aperçu rapide des performances du stockage. En la matière, le bilan est assez morose. Notre SSD de 1 To se limite à des vitesses de transferts de 3 840 Mo/s en lecture et 3 316 Mo/s en écriture. Ce n’est pas catastrophique, mais pour faire simple, nous sommes au niveau d’un SSD d’ancienne génération. Sur ce point, Honor aurait pu faire mieux.

L’explication à ces performances passables est liée au type de stockage employé. La marque a en effet opté pour une puce UFS (comme sur certains modèles Samsung, dont le Galaxy Book4 Edge) plutôt que pour un SSD M2 NVMe PCIe Gen 4 « classique ». Une approche discutable, mais qui a au moins le mérite de nous laisser un emplacement M2 libre sur la carte mère (comme nous l’évoquions plus haut).

Les performances, avec CrystalDiskMark © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Autonomie : du solide en dépit d’un écran OLED gourmand

Honor choisit quoi qu’il en soit d’intégrer une batterie de 60 Wh à son MagicBook Art 14. Cette dernière est plutôt dans la moyenne de ce que l’on observe habituellement sur les ultraportables de 14 pouces. Et, bonne nouvelle : elle parvient à assurer une autonomie convaincante à l’appareil en dépit de la relative gourmandise énergétique de son « grand » écran OLED/120 Hz.

Dans le cadre de notre test d’autonomie habituel (lecture de vidéos YouTube sur Edge, en 1080p, avec la luminosité de l'écran à 100 %, le rétroéclairage du clavier coupé, un casque branché et les paramètres d'alimentation les plus favorables à l'économie d’énergie), nous tenons en effet pratiquement 13 heures et 30 minutes sur batterie avant d’assister à l’extinction des feux.

L'autonomie est généreuse sur le MagicBook Art 14 // © Clubic

Difficile d’attendre mieux d’un PC portable sous Snapdragon X Elite. La majorité de ces modèles tiennent en effet environ 11 à 13 heures dans les mêmes conditions. Notre petit MagicBook est donc un peu plus endurant. Cela dit, certains modèles concurrents (notamment chez Apple) parviennent désormais à franchir assez facilement le cap des 15 heures d’autonomie. Tenez-le-vous pour dit.

La recharge se fait quoi qu’il en soit à l’aide d’un chargeur USB-C de 65 W compact. Honor propose avec lui une technologie de charge rapide efficace (mais optionnelle) permettant de faire le 0 à 100 % en un peu plus d’une heure et quart sur secteur.

Honor MagicBook Art 14 : l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
9 / 10

Le Honor MagicBook Art 14 est un coup de cœur. L’appareil parvient en effet à faire mieux que son cousin le Huawei MateBook X Pro sur à peu près tous les points, pour moins cher, et en profitant d’un style bien à lui.

Il s’agit, selon nous, de l’ultraportable Windows ARM le plus convaincant à ce stade. Il parvient à intégrer un écran OLED plus grand que celui de ses concurrents dans un châssis plus petit, tout en délivrant de solides performances CPU et en maîtrisant sa chauffe.

Élégant, hyper léger, et endurant, l’engin ne souffre que de défauts pardonnables qui ne compromettent au final que très marginalement l’expérience globale. Si vous cherchez un ultraportable quasi parfait en ce début d’année 2025, nous vous le recommandons chaudement.

Les plus
  • Appareil hyper léger, réellement « premium »
  • Le grand écran OLED de 14,6 pouces dans un châssis compact
  • Le concept de webcam amovible amusant et bien pensé
  • L’excellent trackpad haptique
  • Autonomie au point (13 heures)
Les moins
  • Performances graphiques en retrait
  • Stockage au format UFS
Sous-notes
Design
9
Écran
9
Performances
8
Autonomie
8

Concurrence : quelles alternatives au MagicBook Art 14 ?

  • La bonne surprise graphique du Core Ultra 7 258 V
  • L’efficacité énergétique de Lunar Lake
  • Le design, impeccable, du Zenbook 14
8 / 10
  • La puce M3, ses performances, son efficacité énergétique
  • Travailler dans le silence absolu et sans chauffe
  • Autonomie diabolique
8 / 10
  • Châssis (très) léger, robuste et élégant
  • L’un des tout meilleurs écrans OLED du marché
  • Un joli concentré de puissance en petit format
8 / 10
À découvrir
Quels sont les meilleurs ultrabooks ? Comparatif 2025

02 février 2025 à 16h26

Comparatif
À découvrir
Quels sont les meilleurs PC portables en 2025 ?

02 janvier 2025 à 11h15

Comparatif