Annoncé en juin dernier à l’occasion du Computex 2024, le ProArt P16 est le nouveau fleuron d’ASUS sur le terrain des appareils à vocation créative. Taillé comme un MacBook Pro 16, mais avec un écran OLED en prime et, surtout, une carte graphique NVIDIA doublée des pilotes RTX Studio, ce modèle prend des airs de « must-have » pour les créateurs de contenus. Voyons s’il est aussi bon qu’ASUS le prétend.
- Design quasi inattaquable
- L’écran OLED et la beauté de son image
- Ratio performances/encombrement très avantageux
- Belle surprise sur les haut-parleurs
- Écran 60 Hz seulement, pas assez lumineux
- Assez bruyant à plein régime
- Mémoire vive soudée et SSD trop lent
En juin, ASUS renforçait très franchement sa gamme de PC portables créatifs avec l’arrivée de trois nouveaux modèles dont nous nous faisions l’écho : les ProArt PZ13, PX13 et P16. Le premier prend la forme d’une tablette Windows pour baroudeurs, le second est un PC compact et convertible de 13 pouces, tandis que le dernier affichait haut et fort son ambition de s’en prendre au MacBook Pro 16 en visant peu ou prou le même public. C’est ce troisième modèle, le plus grand et le plus puissant, qu’ASUS France nous a fait parvenir en prêt.
Fiche technique ASUS ProArt P16
Processeur | Processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 |
Taille de la mémoire | 64Go |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 4070 |
Mémoire vidéo | 8Go |
Taille de l'écran | 16 pouces |
Taux de rafraîchissement | 60Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 |
Type de processeur | 12 coeurs et 24 threads |
Fréquence du processeur | 5.1GHz |
Finesse de gravure | 4m |
Taille de la mémoire | 64Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Fréquence(s) Mémoire | 7,500MHz |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 4070 |
Max-Q | Oui |
Mémoire vidéo | 8Go |
VR Ready (réalité virtuelle) | Oui |
Type mémoire vidéo | GDDR6 |
Taille de l'écran | 16 pouces |
Taux de rafraîchissement | 60Hz |
Type de dalle | Dalle AMOLED |
Type d'écran | OLED |
Résolution d'écran | Ultra HD+ |
Dalle mate / antireflet | Non |
NVIDIA G-SYNC | Non |
Écran tactile | Oui |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 1 To |
Disque secondaire | 1 slot M.2 NVMe |
Lecteur optique | Aucun |
Emplacement mSATA/M.2 | M.2 (libre), M.2 (occupé) |
Lecteur de carte mémoire | Carte SD |
Connectiques disponibles | USB 4.0 Type C, USB 3.2 Type C, USB Type A, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1 |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.4 |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - Couleur unique |
Épaisseur | 1.73cm |
Longueur | 35.49cm |
Largeur | 24.69cm |
Poids | 1.85kg |
Ce modèle est commercialisé en France depuis le mois d’août, à partir de 2 599 euros en version AMD Ryzen AI 9 HX 370/NVIDIA GeForce RTX 4060. Le modèle qui nous intéresse pour ce test est pour sa part équipé du même processeur Ryzen AI 9 HX 370, mais cette fois couplé à une GeForce RTX 4070. Il est vendu à 2 999,99 euros sous nos latitudes.
Design : tout simplement parfait ?
Tout beau, tout neuf, le ProArt P16 fait partie de ces appareils auxquels il est bien difficile de trouver des défauts sur le plan du design. ASUS a prouvé ces dernières années qu’il était capable d’accoucher de très jolis appareils, en particulier sur le haut de gamme, et le P16 ne fait absolument pas exception à ce constat. Entièrement drapé d’un alliage d’aluminium noir, l’engin est d’une sobriété clinique qui n’est pas sans nous rappeler la robe « Noir sidéral » d’un certain MacBook Pro 16.
Bien qu’un peu plus épais (5 mm de différence à l’endroit le plus mastoc), le modèle d’ASUS a toutefois l’avantage d’être — légèrement — plus léger (30 grammes de moins) que l’indéboulonnable ordinateur portable d’Apple. Avec 35.49 x 24.69 x 1.73 cm pour 1.85 kg, le ProArt P16 se montre donc particulièrement agréable à utiliser en mobilité, et s’avère même étonnamment plaisant à manier pour un modèle de 16 pouces.
Sur le plan des finitions et de l’assemblage du châssis, rien à redire non plus. ASUS nous délivre ici un vrai travail d’orfèvre : on sent dès le déballage qu’on a affaire à un appareil premium. La solidité de l’ensemble n’est d’ailleurs pas à pointer du doigt non plus, en dépit d’un cadre d’écran peut-être un chouia trop sensible à la torsion… et encore, on chipote.
Côté connectiques et clavier, le bilan est également positif dans l’ensemble. En dépit du format 16 pouces, ASUS choisit de centrer son clavier entre deux bandes dans lesquelles sont logés des haut-parleurs. Cette approche contribue à la qualité de son de ces derniers, mais nous confronte à un clavier un tout petit peu trop étriqué. Il faudra s’y habituer. Cela dit, on y trouve d’excellentes touches à ciseau, offrant une profondeur de course appréciable et un retour à la fois souple et silencieux. Ce clavier est donc très convaincant une fois qu’on a pris ses marques.
Dans l’ensemble, le trackpad est également de grande qualité. Ce dernier occupe généreusement l’espace disponible pour afficher une surface de glisse XXL. Précis et silencieux, ce pavé tactile ne souffre que de clics appuyés un peu durs. Opter pour un trackpad haptique aurait été, selon nous, une meilleure idée.
Notons en parallèle qu’ASUS inclue toujours une sorte de « molette virtuelle » dans le coin supérieur gauche du pavé tactile. Baptisée DialPad, elle est configurable à l’aide d’un utilitaire dédié, préinstallé sur l’appareil. Voyez-la toutefois plus comme un sympathique bonus utile sur certains logiciels après une phase de configuration un brin laborieuse, que comme un indispensable outil de productivité.
Le ProArt P16 brille également par le nombre des connectiques embarquées. On ne manque de rien. Les flancs de l’appareil arborent en effet un port USB 3.2 Gen 2 Type-C, un port USB 4.0 Gen 3 Type-C, deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, une sortie HDMI 2.1, une prise casque Jack 3.5mm, et surtout un lecteur de carte SD Express 7.0 — indispensable pour les usages créatifs auxquelles l’appareil se prédestine. Sur ce plan, le contrat est rempli.
Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là, puisque le nouveau PC portable créatif d’ASUS a le mérite de combiner de très bons haut-parleurs à une webcam 1080p viable. Sur le plan audio, l’appareil fait pratiquement jeu égal avec le MacBook Pro 16, connu pour embarquer probablement les meilleurs haut-parleurs du marché laptop. Le son délivré par ceux du ProArt est puissant, détaillé et surtout profond grâce à des graves bien calibrés. L’expérience offerte est donc supérieure à ce que propose la vaste majorité des modèles concurrents, et tout à fait en phase avec ce que l’on attend d’un produit haut de gamme dans ce domaine.
La webcam, quant à elle, offre une qualité d’image tout à fait honorable, sans être inoubliable, la faute à un piqué modeste, surtout en basse lumière. On apprécie néanmoins sa captation grand-angle et sa compatibilité avec l’identification faciale via Window Hello.
Passons pour conclure à la question de l’accès aux composants. Sur ce plan, rien de bien compliqué : il suffit de retirer une dizaine de vis Torx (de tailles différentes, et dont certaines sont cachées sous des patins en silicone) pour libérer la plaque inférieure du châssis. Malheureusement, nos aventures n’iront pas tellement plus loin.
Car s’il est possible d’accéder sans trop de problèmes à la batterie, et au SSD M2, la mémoire vive est pour sa part soudée à la carte mère… et donc impossible à remplacer. On apprécie en revanche la présence d’un second emplacement pour SSD M2 laissé vacant.
Écran : le ravissement de l’OLED n’excuse pas tout
L’ASUS ProArt P16 est doté d’un écran OLED tactile de 16 pouces, affichant une définition Ultra HD+ (3840 x 2400 pixels). Cette dalle a le malheur d’être limitée à 60 Hz, ce qui est pour le moins frustrant sur un produit haut de gamme lancé en 2024. Les concurrents directs de l’appareil sont en effet pourvus d’écrans cadencés à 120 Hz, voire plus. Selon ASUS, elle affiche en tout cas une luminance maximale de 400 nits, et gère à 100 % l’espace de couleurs DCI-P3. Voyons ce qu’il en est.
Commençons comme chaque fois par les résultats obtenus côté luminosité. En la matière, c’est la déception qui est de mise. Avec un maximum de 355 cd/m2 au compteur, on est en effet nettement en dessous des 400 cd/m2 promis par ASUS en SDR. Un souci d’autant plus gênant que nous sommes ici sur une dalle brillante, par essence sujette aux reflets. La lisibilité de l’ensemble, dans certaines conditions, est donc contrariée, notamment dans le cadre d’une utilisation en extérieur ou dans un environnement très éclairé.
OLED oblige, le contraste est par contre infini. Les noirs y sont comme toujours d’une profondeur inégalée, ce qui permet de conférer une impression de relief grisante à l’image et aux contenus affichés. Sur ce plan, l’écran du ProArt est donc inattaquable. Ces noirs très profonds (et parfaitement homogènes sur toute la surface de la dalle) ont par contre l’inconvénient de nous confronter, parfois, à un léger effet de « blooming ». Un halo apparaît alors à l’écran, notamment lorsque des contenus parfaitement blancs sont affichés sur un arrière-plan entièrement noir.
Sur le plan colorimétrique, par contre, c’est un quasi sans faute pour le ProArt P16. Son panneau OLED 4K affiche en effet un DeltaE de 1,02 seulement, selon notre sonde et le logiciel de mesures DisplayCal. Pour rappel, cette valeur est censée être égale ou inférieure à 3 pour permettre une parfaite restitution des couleurs. Nous y sommes… et même largement. La température de l’écran, par défaut, est en revanche légèrement trop chaude, puisque mesurée à 6 822 kelvins, en lieu et place des 6 500 kelvins idéalement attendus. Cet écart n’est toutefois pas trop méchant, et il peut être en bonne partie réduit en passant par les réglages manuels proposés sur l’utilitaire MyASUS.
La couverture des principaux espaces de couleurs est enfin de très haut niveau. Le gamut sRGB est ainsi supporté à 172 %, contre 119 % de prise en charge pour le spectre DCI-P3. Ces résultats sont excellents et parfaitement en phase avec la dimension créative du P16.
Performances : touche-t-on aux limites intrinsèques d’un châssis affiné ?
Notre exemplaire de prêt est propulsé par un processeur AMD « Strix Point », lancé en juillet : le Ryzen AI 9 HX 370 (12 cœurs « Zen 5 » et 24 threads, cadencés au maximum à 5,1 GHz, 12 Mo de cache L2, 24 Mo de cache L3, 28 W de TDP par défaut). Cet APU, que nous avons déjà testé sur Clubic, est présentement épaulé par 64 Go de RAM (LPDDR5X à 7500 MHz). Il embarque par ailleurs une partie graphique AMD Radeon 890M, mais ce n’est heureusement pas elle qui fournit l’essentiel de la puissance de calcul graphique de l’appareil.
Ça, c’est la NVIDIA GeForce RTX 4070 (8 Go de mémoire vidéo en GDDR6) qui en est chargée. Une 4070 un chouia castrée, puisque limitée dans le cas présent à tout juste 105 W de TGP, en lieu et place des 140 W qu’elle peut théoriquement proposer (115 W de TGP par défaut + 25 W de boost dynamique) sur PC portable. Cette limitation est principalement due au format compact du P16, limité rappelons-le à seulement 1,73 cm d’épaisseur.
Ce tandem Ryzen AI 9/RTX 4070 développe néanmoins de solides performances pour les usages créatifs principalement visés avec ce produit. On notera par ailleurs que notre modèle de test se prédestine aux pilotes NVIDIA RTX Studio, pensés spécialement pour les professionnels de la création.
Rappelons qu’à la différence des drivers GeForce « Game Ready », voués aux PC gamer, les pilotes RTX Studio sont optimisés en premier lieu pour les logiciels de montage vidéo et d’encodage, d’étalonnage, de retouche photo, de modélisation 3D. Certains moteurs graphiques, comme Unreal, sont aussi concernés. Ces pilotes RTX Studio sont donc particulièrement adaptés au public visé par notre P16.
Voici d’ailleurs une liste (non exhaustive) des logiciels compatibles :
- Suite Adobe (Premiere Pro, Photoshop, Lightroom, After Effect, Illustrator…)
- Suite Autodesk (Maya, 3ds Max, Arnold…)
- Blender
- Cinema 4D
- DaVinci Resolve
- Capcut
- OBS Studio
- Suite Topaz Labs
- Unity
- Unreal Engine
- Streamlabs
- OctaneRender
Ces précisions étant faites, voyons quel est le niveau de performances développé par l’ASUS ProArt P16, et commençons par les résultats de son processeur en benchmark. Sur Cinebench R24, le Ryzen AI 9 HX 370 obtient ici 116 points en calcul single-core et quelques 1 220 points en multi-core.
Pour vous donner une idée, c’est un tout petit peu plus que ce que le même processeur parvenait à glaner sur l’ASUS TUF Gaming A14 (lancé durant l’été). Nous sommes par ailleurs sur des performances comparables à celles d’un Intel Core i7-14700HX (121 points en single-core, 1 159 points en multi-core).
La puce d’AMD s’incline néanmoins assez largement face à ce qu’offre depuis quelques semaines le nouveau processeur Apple M4 Pro. Sur le même outil, ce dernier approche en effet les 170 points en single-core, et récolte près de 1 500 points en multi-core.
En matière de performances CPU à proprement parler, Apple et ses derniers MacBook Pro restent donc loin assez loin devant. D’autant que ces derniers développent un même niveau de performances sur secteur et sur batterie. Ce n’est malheureusement pas le cas de notre P16, et plus globalement des PC regroupant un processeur mobile x86 et une carte graphique dédiée.
Quoi qu’il en soit, sur secteur, le ProArt P16 fait bonne impression en matière de performances GPU, où la RTX 4070 (105 W) assure le spectacle… y compris sur ce 16 pouces compact. Sous 3DMark Time Spy Extreme, nous récoltons par exemple un score graphique de 5 650 points, soit presque autant que la RTX 4070 (120 W) d’un gros HP Victus 16, nettement plus lourd et encombrant.
Bien sûr, le ProArt P16 est balayé par certains gros PC portables gaming sous RTX 4090 (on pense par exemple à l’imposant Alienware m18 R2, testé récemment dans nos colonnes), mais l’appareil conserve sur ces concurrents l’avantage d’un ratio performances/encombrement assez grisant, il faut bien l’avouer.
Ces performances se vérifient sur les deux logiciels de création que nous avons pu essayer avec l’appareil. La retouche photo de nombreux clichés au format RAW sous Lightroom se fait par exemple sans aucune latence et avec une rapidité d’export évidemment appréciable, y compris lors d’un traitement par lots. Et, sans surprise, le P16 se montre également très agile en montage vidéo et en encodage MP4 sous DaVinci. L’export d’une vidéo de 8 minutes et 6 secondes très précisément, en Ultra HD/25FPS, avec le codec H264, a ainsi nécessité un tout petit peu moins de 3 minutes montre en main.
Dans un autre domaine, la RTX 4070 se montre également très capable lorsqu’il s’agit de calculer de l’IA. Pour rappel, la carte graphique de NVIDIA embarque un NPU musclé, développant 321 TOPs. À titre de comparaison, les nouveaux processeurs mobiles d’AMD, Intel et Qualcomm — qui ont beaucoup axé leur communication sur l’IA ces derniers mois — disposent de NPU allant difficilement au-delà des 45 à 55 TOPs. Les cartes graphiques de NVIDIA évoluent donc dans une tout autre dimension, et sur ce terrain, elles sont au-dessus de la concurrence, y compris celle d’Apple.
Les performances du ProArt P16 sont enfin tout à fait en phase avec ce que l’on attendait en jeu. Sur Cyberpunk 2077 par exemple, l’appareil tient le cap des 47 FPS en moyenne, avec une définition QHD+ et les préréglages graphiques en « Ray-Tracing Ultra ». Une fois le DLSS 3 actif, nous passons cette fois instantanément à 70 FPS en moyenne. Notez qu’il est aussi possible de jouer en Ultra HD+, mais à condition cette fois d’activer d’office le DLSS 3 et de se montrer tout de même plus parcimonieux sur les réglages gourmands.
ASUS aurait en revanche dû faire mieux sur les performances du stockage intégré à son P16. Et pour cause, le SSD M2 PCIe Gen 4 de 1 To ajouté à notre exemplaire de prêt déçoit. Il se limite à 5054 Mo/s en lecture et 3572 Mo/s seulement en écriture. Pour un produit voué à la création, les vitesses en écriture sont tout de même assez malingres. Les utilisateurs les plus exigeants pourraient ne pas y trouver leur compte.
Pour terminer sur une note plus positive, ajoutons par contre que l’ASUS ProArt P16 a le mérite de limiter efficacement l’échauffement de ses composants. En utilisation intensive, l’appareil dépasse rarement les 50 degrés. C’est très bien pour un produit aussi fin et puissant. Rançon de cette relative fraîcheur, le bruit des ventilateurs, au nombre de trois, est en revanche très vite audible en montage vidéo, ou lors de sessions de jeu prolongées. Leur sifflement est mesuré par nos soins à 52 dB au maximum, après une longue session de charge intensive et avec le mode performances activé.
Autonomie : pas de miracle, mais pas de catastrophe non plus
Le ProArt P16 est doté d’une batterie de 90 Wh. Cette capacité est plutôt dans la bonne moyenne pour un modèle de 16 pouces doté d’une carte graphique dédiée. Sans assurer à l’engin une autonomie mirobolante, elle lui permet de s’en tenir à une endurance respectable pour son segment.
En lecture vidéo, dans le cadre de notre test d’autonomie habituel (lecture de vidéos YouTube sur Edge, en 1080p, avec la luminosité de l'écran à 100 %, le rétroéclairage du clavier coupé, un casque branché et les paramètres d'alimentation les plus favorables à l'économie d’énergie), le P16 tient ainsi un tout petit peu plus de 6 heures 15 minutes sur batterie avant de rendre les armes. De manière générale, l’appareil oscille entre 5 et 7 heures d’autonomie en fonction des usages.
La recharge complète est pour sa part complétée en à peu près 1 heure et 40 minutes d’après nos observations, et ce à l’aide d’un bloc secteur de 200 W raisonnablement dimensionné.
ASUS ProArt P16 : l’avis de Clubic
Avec son ProArt P16, ASUS signe un PC portable créatif de haut standing qui n’a pas à rougir face au MacBook Pro 16, son principal adversaire.
Entièrement drapé de noir, admirablement conçu, puissant et joliment pourvu sur le plan audio, l’appareil suscite assez vite l’enthousiasme, et se montre réellement plaisant à utiliser, aussi bien au quotidien que dans un contexte de création.
Il n’est pourtant pas parfait… et ses quelques lacunes sont d’autant plus frustrantes qu’elles auraient pu être facilement évitées par ASUS.
Nous lui reprochons en premier lieu les performances faiblardes de son SSD, mais aussi la faible luminosité de son écran et sa limitation à 60 Hz. Trois défauts difficilement justifiables, qui ternissent malheureusement l’expérience globale.
- Design quasi inattaquable
- L’écran OLED et la beauté de son image
- Ratio performances/encombrement très avantageux
- Belle surprise sur les haut-parleurs
- Écran 60 Hz seulement, pas assez lumineux
- Assez bruyant à plein régime
- Mémoire vive soudée et SSD trop lent
Concurrence : quelles alternatives au ASUS ProArt P16 ?
- Les redoutables performances sur batterie
- La puissance graphique qui progresse
- Les finitions haut de gamme, le design impeccable
- Le concept modulaire et réparable encore plus abouti
- Un véritable fantasme pour les "bidouilleurs"
- Un appareil élégant et globalement bien conçu
- Un gamer discret… et qui ne chauffe pas
- Excellent clavier
- La qualité d'image offerte par l'écran OLED