Félin, le terminal reprend pratiquement à l'identique les lignes du GE75 Raider, mais se démarque au travers d'un look et d'un coloris légèrement différent de son cousin... pour un ensemble convaincant à défaut d'être renversant. A l'intérieur de cette imposante coque de plastique, se trouvent cependant des composants différents du GE75. Prenons quelques instants pour les lister comme il se doit.
Le GP75 Leopard 9SD-621FR embarque :
- Une dalle IPS Full HD (1920 par 1080 pixels) de 17,3 pouces, 144 Hz
- Un Intel Core i7-9750H (de dernière génération) pourvu de 6 cores et 12 threads pour des fréquences comprises entre 2,60 GHz de base et 4,50 GHz en boost. Son TDP est fixé à 45 Watts.
- 16 Go de mémoire vive DDR4-2666 (via 2 barrettes de 8 Go), extensible jusqu'à 64 Go
- Une NVIDIA GeForce GTX 1660 Ti dotée de 6 Go de VRAM en GDDR6
- Un SSD de 512 Go au format NVMe M.2 (combo SSD+HDD en option via une baie 2,5 pouces laissée vacante)
- 1 port USB 3.2 Gen2 Type-C, 1 entrée USB 3.2 Gen2 Type-A, 2 entrées USB 3.2 Gen1 Type-A, 1 sortie HDMI, 1 sortie Mini DisplayPort 1.2, 1 entrée micro, 1 sortie casque, et 1 lecteur de carte SD (XC/HC)
- Une batterie Li-ion 6 cellules, 51 WHr
- Un bloc d'alimentation 180 Watts
L'appareil pèse la bagatelle de 2,6 kilos, soit autant que le GE75 Raider, dont il reprend d'ailleurs les mensurations à quelques millimètres près (ici 397 x 268,5 x 29 mm). Disponible dès à présent, il est proposé en ligne aux environs de 1600 euros. L'appareil est donc nettement plus abordable que les deux laptops MSI précédemment testés.
Un design « Gamer » massif et peu pratique
Nous l'avons dit, le GP75 Leopard reprend à s'y méprendre les lignes du GE75 Raider, à tel point qu'au déballage nous aurions pu croire à une erreur de MSI. Il n'en est rien. Probablement dans une optique de réduire les coûts de production entre ses différents modèles, le constructeur décline un seul même châssis sur plusieurs références ayant parfois des configurations sensiblement différentes.Notre GP75 Leopard profite donc d'un look Gamer difficile à rater et nos observations en la matières ne sauraient trahir celles que nous avions déjà formulées le mois dernier. En l'état - et nous ne nous prononcerons pas sur l'aspect esthétique de ce design (chacun verra la chose de sa fenêtre) - ledit châssis saura convaincre les amateurs de faciès tapageurs et laissera de marbre les utilisateurs en quête d'appareils sobres, discret, à l'apparence peut-être plus mature.
L'autre problème de ce modèle vient de son gabarit. Imposant, lourd (malgré une coque presque entièrement composée de matières plastiques assez peu élégantes), il est aussi et surtout contraignant au quotidien si l'on cherche un laptop un temps soit peu portable. Le GP75 entre lui aussi dans la catégorie des appareils plus transportables que portable à proprement parler. Un constat renforcé par l'autonomie modeste du PC, mais aussi par les dimensions (notables là aussi) de son bloc d'alimentation. Dans les faits, n'exagérons rien, il est possible de trimballer le laptop avec soi un peu partout, mais à condition de faire le deuil d'une bécane pratique au quotidien, et capable de tenir une petite dizaine d'heure sur batterie. Laptop Gamer oblige, on tourne ici à plus ou moins 4 heures d'autonomie en moyenne. Nous y reviendrons plus en détail un peu plus bas.
Il n'empêche qu'en termes de prise en main le GP75 Leopard n'a pas que des inconvénients, loin de là. Le clavier, par exemple, est le même que sur le GE75 Raider. Il s'agit là d'un des meilleurs claviers sur laptop Gamer - selon nous. La frappe est précise, moelleuse et les touches en elles-même s'avèrent idéales en jeu, avec un feeling très plaisant y compris dans les titres demandant de bons réflexes... et un clavier capable de suivre. On regrette en revanche l'absence de macros configurables ou encore le positionnement stupide de certaines touches (flèches directionnelles et touche « * », notamment) qui génèrera nombre de fautes de frappe chez les non initiés.
MSI a par contre eu l'excellente idée d'ajouter deux petites touches à droite du pavé numérique. Elles permettent de passer d'un seul clic les ventilateurs en mode turbo pour un refroidissement optimal en jeu (cela évitera de passer par les menus et sous-menus peu digestes de l'utilitaire pré-installé par le fabricant), de modifier les animations colorées du rétroéclairage RGB (entièrement configurable au travers d'un utilitaire dédié, sous label SteelSeries) ou même de couper entièrement le rétroéclairage si besoin. Une belle initiative qui se montre réellement utile.
Le trackpad, quant à lui, est plutôt précis. Dommage qu'il ne soit pas cliquable et que le rendu soit aussi plastique au toucher. Sur une machine à ce prix, MSI pourrait définitivement faire petit un effort supplémentaire de finition, notamment sur la question du choix des matériaux.
Notons enfin que le GP75 Leopard est bicolore, avec une large surface en plastique gris métallisé au niveau du clavier. Une couleur qui n'est pas forcément fréquente sur ce type de produits et que nous sommes donc contents de trouver. On se plaît cependant à imaginer ce que la chose aurait pu donner avec une vraie plaque de métal brossé. Bigre, le terminal aurait eu fière allure.
Des performances de haute volée... agrémentées d'un écran au poil
Avant d'aborder de plein-pied la tant attendue questions des performances de l'engin, prenons quelques instants pour évoquer l'écran choisi par MSI. Comme évoqué en introduction, il s'agit d'une dalle 1080p IPS de 17,3 pouces. Une diagonale appréciable pour jouer. Les bordures de ce moniteur sont fines au dessus et sur les côtés (1 cm tout rond à l'endroit le plus épais), tandis qu'une large bande noire orne le dessous de l'écran, comme sur les autres terminaux MSI que nous avons testé sur Clubic ces derniers mois.Précisions au passage qu'une petite Webcam est intégrée juste au dessus de l'écran. Cette dernière offre une qualité très passable (720p / 30 FPS) même dans des conditions de luminosité optimales. On s'en contentera pour les appels vidéos, mais tout juste.
L'écran IPS en lui-même offre de belles prestations malgré une luminosité maximale assez faiblarde qui pourra s'avérer contraignante en extérieur ou dans une pièce très éclairée. Le niveau de luminosité minimum permet une utilisation aisée de nuit. Idéal pour jouer à Battlefield jusqu'à pas d'heure. La colorimétrie semble pour sa part assez juste avec des couleurs équilibrées, bien que plutôt chaudes par défaut. Le contraste, enfin, se montre juste et atteint le niveau de ce que peut donner la technologie IPS lorsqu'elle est correctement exploitée.
Rappelons également que la dalle du GP75 Leopard profite d'une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz. De plus en plus fréquente sur le marché du laptop avant tout dédié au jeu, cette caractéristique confère à l'affichage une fluidité très intéressante, et pas seulement lorsqu'il s'agit de jouer. Au quotidien c'est toute l'expérience sous Windows 10 qui semble plus réactive, avec une mention spéciale pour la navigation sur le web qui devient pour le coup proprement délectable. Difficile de repasser par la suite à une simple dalle 60 Hz.
Si le GP75 profite jusqu'ici de spécificités très similaires au GE75 Raider, c'est sous le capot que la donne change, avec la présence d'un Intel Core i7 de neuvième génération (la dernière en date) couplé à une GeForce GTX 1660 Ti de NVIDIA.
Officiellement lancée fin février après des semaines de fuites caractérisées, la GTX 1660Ti profite sur le papier de performances souvent bien supérieures à celles d'une GTX 1070 de génération Pascal. La nouvelle puce de NVIDIA, elle, dépend toutefois de l'architecture Turing, tout comme les GeForce RTX... à ceci près qu'elle n'embarque pas les RT et Tensor Cores qui facilitent l'application du DXR et du DLSS. Elle se situe donc à quelques encablures derrière la RTX 2060 dans les gammes du fondeur au caméléon, tant en termes d'offre technologique que de performances pures.
Il n'empêche qu'à la surprise plus ou moins générale, NVIDIA annonçait en mars qu'une majorité de ses puces GTX (Pascal et Turing) serait finalement compatible avec le DXR et les jolis effets jusqu'à présent réservés aux GeForce RTX. La GTX 1660 Ti comptait alors parmi les modèles supportés et profitait même - selon NVIDIA - de meilleures performances sous DXR quel les cartes de génération Pascal. Un gain dû au passage sur l'architecture Turing, nous avait expliqué la marque. Nous avons eu l'occasion de constater par nous même, qu'effectivement, sous certaines conditions, le DXR était envisageable avec ce GPU. Inutile pour autant d'espérer égaler une RTX 2060 sur ce terrain.
Mais revenons, à la question de notre GP75 Leopard et de ses performances en jeu. Lors de notre semaine de test, nous avons pu lancer trois jeux sur l'appareil : Metro Exodus, Shadow of the Tomb Raider et Fortnite. Les deux premiers comportent des options en lien avec le DXR.
Sur Metro Exodus, en Full HD et avec les réglages positionnés en « Extrême », le titre de 4A Games était propulsé entre 45 et 55 FPS. En revenant aux préréglages « Ultra », il nous était cette fois possible d'atteindre les 60 FPS et même de dépasser ce seuil régulièrement en cours de partie, pour une perte de qualité visuelle somme toute négligeable.
Toujours sur Metro en « Extrême », cette fois avec le DXR actif et réglé à son niveau de base, nous parvenions à évoluer dans les environnements enneigés du soft avec un framerate oscillant entre 28 et 35 FPS. Passer le DXR en Ultra réduisait toutefois l'expérience à une simple série de diapositive (entre 20 et 25 FPS, avec de lourdes chutes de framerate). Comme évoqué plus haut, le DXR est donc possible mais avec grande parcimonie et à condition de ne pas exiger une fluidité optimale.
Sur Shadow of the Tomb Raider, le constat était semblable, bien que plus contrasté quant aux nouveautés visuelles généreusement prodiguées par NVIDIA. Le jeu propose en effet des « Ombres RTX » depuis quelques mois. Assez gourmandes, elles permettent des éclairages plus subtiles et des ombres léchées, notamment en intérieur. Sur le GP75 Leopard, nous avons pu pousser ces réglages en « Ultra » avec un compteur qui variait alors - et en fonction des cas - entre 35 et 45 FPS en intérieur, avec quelques pointes à 50. En extérieur en revanche, ces mêmes réglages étaient à exclure sous peine de voir le framerate partir en sucette. Opter pour le niveau « Moyen » de ces ombres RTX permettait cependant une belle fluidité dans l'ensemble, en intérieur comme en extérieur... mais pour un gain de qualité minime face aux ombres traditionnelles proposées par le jeu.
Une fois les réglages DXR mis de côté, Shadow of the Tomb Raider tournait comme un charme sur le Laptop de MSI, avec 50 à 60 FPS assurés en Ultra (et même quelques pointes à 70 FPS en intérieur). Pour passer à 60 FPS, stables, et dans toutes les situations, nous avons toutefois dû nous résoudre à réduire la qualité des ombres pour passer leur finesse en « Elevé ». Le reste, lui, restait fixé en Ultra sans le moindre problème.
Un point rapide sur Fortnite. Sans surprise le Battle Royale d'Epic Games est propulsé avec grande aisance par la machine que nous avions en prêt. En 1080p et avec tous les détails poussés à leur niveau maximum, nous parvenions à taper les 110 à 120 FPS sans souci, avec quelques chutes à 90 FPS lors de scènes très remuantes. Rien de bien méchant.
Le système de dissipation à la peine face à une puce Intel tumultueuse
Mais au delà des performances très plaisantes du combo GTX 1660 Ti / Core i7-9750H / 16 Go de RAM en jeu, qu'en est-il du refroidissement proposé par MSI sur cette imposante machine ? Eh bien nos impressions en la matière sont peu ou prou les mêmes que pour le GE75 Raider. Le système de dissipation du GP75 Leopard a le mérite d'exister, et dans l'absolu il empêche les composants de se consumer en 10 minutes de jeu, mais il en faudrait plus pour canaliser les températures du Core i7-9750H. En stress test sous AIDA 64, le processeur d'Intel affichait jusqu'à 18% de thermal throttling sur les premières minutes d'utilisation intensive, avec des températures s'élevant à un maximum de 97° et une moyenne de 85 - 87° en charge à 100%.En jeu, ces températures sont heureusement moins importantes car la charge CPU est moindre dans la plupart des cas, ce qui limite de facto les problèmes de surchauffe que nous avons rencontré en stress test. Notons par ailleurs que le GPU est pour sa part très convenablement refroidi avec des températures n'excédant pas les 60 à 65° en charge. On sent que le système de dissipation favorise le refroidissement de la carte graphique pour que cette dernière puisse montrer le meilleure d'elle-même en jeu.
La touche du bas permet en un clic de booster la ventilation, celle du haut de modifier les animations du clavier RGB. Malin ! © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Le processeur, lui, devra faire avec des fréquences rabaissées lorsque la température monte trop haut. Ce ne sera pas nécessairement le cas en jeu, mais la chose pourra se révéler gênante pour du montage vidéo ou du calcul lourd nécessitant d'utiliser le CPU au maximum de ses capacités. Le Core i7-9750H reste très performant, comprenons-nous bien, mais ces problèmes de surchauffe amoindrissent son potentiel global, ce qui est assez dommage.
Il s'agit toutefois d'un constat des plus courants sur ce genre de machines et pas seulement chez MSI. Un constat que nous avons bon espoir de voir se résorber avec le temps. Qui sait, peut-être que les grosses puces Ice Lake (10 nm) nous réserverons de belle surprises en termes d'efficacité énergétique ! Réponse en fin d'année.
Autonomie convenable (sans plus) pour un Laptop Gamer
L'autonomie sur les Laptops résolument orientés Gaming est bien souvent la cinquième roue du carrosse. Celle de notre GP75 Leopard ne fait pas exception à la règle mais ne se montre pas entièrement décevante pour autant.Sollicité en bureautique (surf sur le net avec quelques onglets ouverts simultanément sous Brave, et traitement de texte notamment), l'appareil parvient à tenir un peu plus de 4 heures en mode « Comfort » (avec le rétroéclairage clavier actif et la luminosité de l'écran à 50%) avant de tirer sa révérence pour être raccordé à son chargeur. C'est peu, mais c'est dans la moyenne de ce que l'on peut espérer sur ce type de machine. En lecture vidéo, sous Netflix (lancé via Brave), avec le rétroéclairage clavier désactivé, le mode « Theater » activé depuis l'utilitaire MSI et la luminosité de l'écran à 50%, le GP75 résiste cette fois pratiquement 5 heures avant de s'éteindre.
En extérieur, la faible luminosité de l'écran se fait malheureusement sentir... (Inherent Vice // Warner Bros, 2014) © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Si jouer sur batterie présente un intérêt des plus limités puisque les composants sont bridés pour économiser la batterie, nous avons tout de même été curieux. Sur Fortnite, en maintenant la luminosité à 50% et le rétroéclairage du clavier coupé, le soft d'Epic Games était animé pendant près d'une heure, et au prix d'un framerate limité à 30 images par seconde.
Dans tous les cas, passer par l'utilitaire de MSI (qui permet de basculer entre différents preset de performances) est le seul moyen véritablement probant pour tirer le meilleur parti possible de la batterie. Un réflexe à prendre. Notons enfin que la recharge est lente. Comptez deux bonnes heures pour passer de la panne sèche à 100% d'autonomie.
Fait intéressant, au travers de ce fameux utilitaire, MSI propose des modes de recharge permettant de préserver la bonne santé de la batterie (sur secteur, cette dernière ne se rechargera qu'en dessous d'un certain niveau et ne dépassera pas le seuil des 80 ou 60% de recharge en fonction du mode choisi). Un mode de calibration de la batterie est aussi disponible, toujours depuis ce même logiciel.
Reste enfin la question du son sur le GP75 Leopard. Comme souvent sur PC portable, la prise casque est à la hauteur, avec un son précis, puissant et équilibré, qui aura toutefois tendance à saturer quelque peu au delà de 80% de volume. Cette sortie Jack (avec prise casque séparée) se montre donc très satisfaisante en jeu, mais également pour de l'écoute musicale. Si vous êtes équipés d'un bon casque, le laptop de MSI saura prendre soin de vos oreilles... on ne peut clairement pas en dire autant avec ses haut-parleurs.
Ces derniers profitent d'un volume maximum tout à fait respectable qui leur permet de se faire entendre en dépit du vacarme engendré par le système de dissipation, tout du moins lorsqu'il est poussé à fond. Il est donc possible d'entendre le son de ses jeux même sans casque, mais c'est probablement le seul point positif à mettre en avant ici.
Le son en lui-même est déséquilibré, avec des basses pratiquement inexistantes et des médiums sur-représentés. On sent que MSI a opté pour des haut-parleurs qui ne prennent pas trop de place dans le châssis et qui sont avant tout à l'aise lorsqu'il est question de restituer des voix.
D'ailleurs, en lecture vidéo sous Netflix, le constat est un peu plus positif mais sans jamais être enthousiasmant. De manière générale, le son que l'on trouve ici nous fait penser à celui dispensé via les hauts-parleurs intégrés par défaut à certains moniteurs PC. Ils ont le mérite d'exister et peuvent dépanner à l'occasion, mais il ne faut pas leur en demander beaucoup plus... En clair, munissez-vous d'un casque. Vraiment. Le bruit de la ventilation aura vite fait de vous gâcher l'expérience de jeu autrement.
MSI GP75 Raider - l'avis de Clubic :
L'heure du bilan a sonné pour l'appareil. La copie que nous rend MSI avec son GP75 Raider est très semblable à l'expérience prodiguée avec le GE75 Raider que nous testions le mois dernier... à un gros détail près : la GTX 1660 Ti.La puce de NVIDIA fait un travail assez remarquable sur Laptop en offrant de belles performances sur les derniers jeux à la mode, sans jamais demander à l'utilisateur des compromis auxquels il rechignerait à consentir. De manière générale, la GTX 1660 Ti évoque les performances que pourrait avoir une GTX 1070 copieusement dopée. Elle se montre par ailleurs assez capable avec les technologies RTX de NVIDIA.
Sans pouvoir se targuer de faire aussi bien que la RTX 2060 en 1080p et sur ce terrain, la 1660 Ti peut permettre aux curieux d'avoir une petite idée de ce qu'est le DXR. Nous recommandons toutefois d'opter pour une GeForce RTX si vous souhaitez tester les jolis effets des verts dans des conditions plus percutantes. Ce n'est clairement pas le coeur de métier de la GTX 1660 Ti.
Pour le reste, le Laptop de MSI recèle de belles qualités, mais aussi de vilains défauts. Nous héritons à nouveau d'une belle dalle IPS, correctement calibrée d'un point de vue colorimétrique et dotée d'un contraste tout à fait convenable. Difficile en revanche de ne pas pester contre sa luminosité souvent bien trop juste, notamment en extérieur ou dans les pièces très éclairées.
Côté dissipation, l'appareil arbore un système bruyant. Efficace dans une certaine mesure, il ne permet pas d'éviter les affres du thermal throttling sur le Core i7-9750H qui lui est confié. L'efficacité des logiciels les plus gourmands en ressources CPU risquera donc d'être compromise. En jeu, la problématique est toutefois moindre puisque le processeur d'Intel et ses 6 cores / 12 threads ne seront, la plupart du temps, pas sollicités à 100%. Leur température n'excédera donc que rarement seuil des 85° d'après nos observations.
Reste enfin la question du prix, et il s'agit probablement d'un des atouts premiers du GP75 Leopard. Proposé à 1600 euros sur les principales boutiques marchandes du net, le terminal se montre nettement plus abordable que son cousin le GE75 Raider. Un atout de taille pour une machine qui, dans l'absolu, ne fait pas tellement de concession en termes de fiche technique.
Il nous est donc d'avis que l'appareil offre un bon rapport performance prix. La proposition que nous fait MSI avec cette machine mérite ainsi d'être étudiée avec attention.