Panasonic a beau être l'un des principaux acteurs de l'hybride, il n'abandonne pas pour autant le bridge, catégorie considérée jusqu'à il y a peu, comme son nom l'indique, comme l'intermédiaire entre le compact et le reflex. Il faut dire que les compacts se sont depuis octroyé l'un de leurs principaux atouts, le zoom puissant, alors qu'ils embarquent le même type de capteur. Il ne leur reste donc qu'une meilleure prise en main et un viseur électronique, au prix d'un encombrement conséquent.
Le zoom du nouveau « Lumix FZ48 » reste d'ailleurs identique et plafonne à l'amplitude déjà fort confortable de 24x, avec une équivalence 25-600 mm et une ouverture s'échelonnant de f/2,8 à f/5,6. Avec une telle position téléobjectif, il est fort heureusement stabilisé.
Mise à niveau du capteur, et pis c'est tout (ou presque) !
Le principal apport est donc technique, puisqu'il troque son capteur CCD de 14 millions de pixels pour un CCD « haute vitesse » de 12 mégapixels.
Il perd donc deux mégapixels, mais on ne va pas s'en plaindre, au contraire : non seulement la densité en baisse, d'autant plus sur sa microscopique diagonale de 1/2,33 pouce, devrait améliorer la tenue en haute sensibilité, mais aussi et surtout sa caractéristique « haute vitesse », combinée à la puce de traitement « Venus Engine FHD » approprié, lui permet de filmer en Full HD 1080i, là où son prédécesseur s'en tenait à la HD 720p.
Il emprunte en outre l'écran LCD de 3 pouces à 460 000 points du « FZ100 » (contre 230 000 points pour son prédécesseur), mais lui réserve la caractéristique articulé. Le vaisseau amiral de la gamme défend par ailleurs sa place en conservant l'exclusivité de la griffe porte accessoire, et pire, car c'est une limitation purement arbitraire, le format RAW.
Le « Panasonic Lumix FZ48 » sera lancé début septembre au prix public de 380 euros. Si vous envisagiez l'achat d'un « FZ100 » mais que vous pourriez vous passer d'écran amovible, de griffe flash et de format RAW, n'hésitez plus !