Par rapport à son prédécesseur, le « Canon PowerShot SX40 HS » n'évolue en douceur qu'au niveau du capteur, de l'électronique et du zoom, mais ce sont les aspects primordiaux d'un appareil photo et, une fois n'est pas coutume (suivez notre regard), les apports sont bienvenus.
Nouveau capteur et nouvelle puce de traitement
L'évolution la plus tangible est vraisemblablement le capteur, puisque le « SX40 HS » troque le CCD à 14,1 millions de pixels de son prédécesseur pour un CMOS rétroéclairé à 12,1 millions de pixels. La densité plus raisonnable pour sa diagonale inchangée de 1/2,3 pouce et le procédé plus moderne lui permettent de doubler la sensibilité maximale, qui passe de 1600 à 3200 ISO.
Le nouveau bridge bénéficie en outre d'une nouvelle puce de traitement « Digic 5 » qui détrône finalement son éternelle devancière. Celle-ci promet une réduction de jusqu'à 75 % du bruit. Entre autres apports, elle permet notamment de photographier à 10 i/s sur 8 vues et de filmer en Full HD 1080p à 24 i/s avec son stéréo, et au ralenti à 120 i/s en VGA ou à 240 i/s en QVGA.
Stabilisation améliorée
Le zoom surpuissant du SX30 IS est toujours de la partie, offrant à la fois une amplitude de 35 fois et un excellent recul en position grand angle, avec une équivalence 24-840 mm f/2,7-5,8. On retrouve fort heureusement la stabilisation, promettant un gain de 4,5 vitesses, mais qui s'adapte désormais à 7 situations différentes pour faciliter par exemple la réalisation d'un flou filé.
Le SX40 HS hérite enfin de quelques unes des lacunes de son aîné, en particulier son écran LCD, certes orientable, mais de 2,7 pouces et affichant seulement 230 000 points, tout droit sorti de la décennie passée.
Le « Canon PowerShot SX40 HS » sera commercialisé en France début octobre au prix public de 450 euros.
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