Depuis le début de l'année, Olympus paie les conséquences des scandales financiers consécutifs à la gestion du groupe de ces dernières années. Le 14 octobre 2011, le p-dg d'Olympus Michael Woodford, (premier « gaijin » ou étranger appelé à diriger le groupe) avait en effet été limogé brusquement et, consécutivement à ce mouvement de la direction, de nombreuses malversations avaient été mises au jour obligeant la firme à effectuer des rectifications comptables.
Depuis, le groupe doit composer avec une note estimée à 1,36 milliard d'euros. Olympus a donc entrepris de réduire ses coûts et a ainsi procédé à la vente d'ITX, sa filiale chargée de la distribution de terminaux portables. Une opération dont la vente lui a rapporté 530 millions d'euros.
Forte de ces mesures, Olympus semble relever la tête et publie ses résultats pour le premier semestre (.pdf). Le groupe explique avoir dégagé un bénéfice net de 79 millions d'euros sur la période contre une perte de plus de 320 millions d'euros enregistrée l'an dernier. Un bon chiffre malgré le léger recul de son chiffre d'affaires de 2,1%.
Le japonais tire en effet son épingle du jeu sur le segment des équipements de santé, toutefois les recettes générées par la vente d'appareils photos restent en forte diminution. Les ventes baissent en effet de 21,3% dans le secteur Imagerie sur la période même si le groupe entrevoit une embellie pour l'an prochain avec une croissance faible de 0,3%.
Toujours est-il qu'au point de vue géographique, Olympus s'est concentré sur son marché national et réalise une progression de 3,4% de ses ventes globales au Japon. La firme signe également une baisse relative sur le continent nord-américain (-3,3%). Quant aux ventes dans les régions Europe et Asie, elles sont toutes deux en baisse de 8,1%.