En début de semaine, les syndicats des géants des microprocesseurs annonçaient que la direction du groupe comptait supprimer 517 emplois (sur 541) présents sur le site de Villeneuve-Loubet. Un pas de retrait considérable de la part de Texas Instruments qui recentrerait ainsi ses activités sur le territoire sur le volet commercial.
A l'occasion des questions au gouvernement, Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l'Economie numérique a expliqué à l'AFP que dès le mois de janvier, des échanges seront programmés entre la direction et le ministère mais également entre Bercy et les syndicats du groupe américain. Le ministère n'est toutefois pas entré dans les détails pour apporter des précisions quant à ces rendez-vous.
Le gouvernement devrait tenter de faire valoir les attraits de la technopole de Sofia Antipolis. Sa marge de manœuvre sera néanmoins réduite, Texas Instruments traverse en effet une période difficile et doit composer avec une baisse de son chiffre d'affaires de 20%. Son plan mondial prévoit ainsi de se séparer de 1 700 de ses employés sur un total de 35 000 collaborateurs.