Le gendarme boursier confirme donc que les règles actuellement en vigueur ont vocation à s'appliquer aux réseaux sociaux. Par contre, il précise que ce type de communication est valable uniquement si l'accès à ces moyens n'est pas restreint. De même, les sociétés doivent indiquer à leur auditoire sur quels comptes les données seront éventuellement publiées.
George Canellos, directeur de la division coopération au sein de la SEC précise : « une partie des porteurs ne doit pas être mesure de prendre l'avantage sur d'autres si la société a diffusé des informations importantes à certains d'entre eux. La plupart des médias sociaux sont parfaitement capables de proposer des méthodes de communications idoines pour les investisseurs, toutefois, l'accès à ces derniers ne doit pas être restreint ».
Si cette annonce de la SEC peut paraître logique, la pratique de la publication de données clés sur les réseaux sociaux a provoqué une polémique lorsque Reed Hastings, le p-dg de Netflix avait publié sur sa page Facebook une note précisant que le service venait de dépasser le milliard d'heures de consultation de vidéos par mois. Cette donnée fut à l'époque un signe de la bonne santé de Netflix, que les marchés avaient alors su interpréter à l'avantage de la valeur du titre du service de streaming.