Pour rappel, François Hollande avait déjà expliqué qu'il pourrait prendre cette direction, précisant lors d'un déplacement à Clermont-Ferrand que si nécessaire, de l'argent public pourrait être puisé dans un fonds de « près de 20 milliards d'euros » afin de soutenir le développement de la fibre optique. Une partie du fonds sera en outre financée par les opérateurs et les collectivités locales.
Les ministres concernés n'ont toutefois pas dévoilé les entreprises publiques concernées par ce pas de retrait de l'Etat dans leur capital. Pierre Moscovici, ministre de l'Economie expliquant simplement qu'il pourra s'agir certes de réduction des taux de participation mais également de vente d'actifs jugés non stratégiques. Par contre, comme le souligne Reuters, aucune cession ne portera sur l'entièreté du capital d'une société publique.
Si des ventes de parts dans Safran et EADS ont déjà été programmées, d'autres pourraient donc intervenir dans les prochaines semaines comme dans GDF-Suez ou dans EDF.