« Je pense que les détenteurs de capitaux de Verizon pourraient accepter un prix aussi élevé que 130 milliards de dollars car la société resterait rentable, même si la préférence irait plutôt à un prix inférieur, de l'ordre de 120 milliards », a déclaré Craig Leopold, gestionnaire de portefeuille de Columbia Management Investment, le dixième actionnaire de l'opérateur américain avec 22 millions de parts.
Lowell McAdam, le p-dg de Verizon, a pourtant expliqué auprès d'analystes qu'une prime ne serait pas forcément nécessaire, et a averti les actionnaires de la co-entreprise concernée que les dividendes seraient légers l'année prochaine. Du côté de Verizon, payer un tel prix (en espèces et en action) pèserait également sur le dividende futur de la société, et affecterait la note de crédit. Celle-ci pourrait chuter de deux crans.
Parmi les points positifs de cette opération, Verizon n'aurait pas à assumer de coûts d'intégration de Verizon Wireless car elle est déjà pilotée par l'opérateur américain. D'un point de vue stratégique, la société consoliderait sa position sur le sol américain, très mature, et où la concurrence est appelée à s'intensifier.