En octobre 2011, le premier étranger à occuper le poste de p-dg d'Olympus était débarqué de la firme. Son départ avait ensuite permis de mettre à jour une série de malversations et de fraudes opérées par la direction précédente au sein de la compatibilité du groupe. Comme le précisait le Live Japon : Olympus, aveuglement complice, plusieurs ex-dirigeants avaient, dès la fin des années 1990, caché les revers financiers de la société, ceux-ci découlant de placements hasardeux dans les années 80.
Après ces révélations, la justice s'était saisie de la question pointant du doigt trois personnes. Selon Reuters, elle vient désormais de rendre sa décision en condamnant Tsuyoshi Kikukawa, p-dg d'Olympus à l'époque des faits, à 3 années de prison avec sursis pour avoir couvert plus d'un milliard d'euros de pertes suite à ces placements erratiques.
Deux autres dirigeants écopent de peines de prison. C'est le cas de son ex-bras droit, Hisashi Mori et du contrôleur de gestion de l'époque Hideo Yamada. Malgré ces condamnations, l'affaire n'est pas encore totalement close puisque d'autres présumés responsables ont été arrêtés par la police. Trois personnes sont ainsi accusées d'avoir caché environ 17 millions d'euros. Une somme accordée en échange de conseils comptables permettant à Olympus de dissimuler ses pertes.
Désormais Olympus paie encore cette période sombre de son histoire puisque le groupe a annoncé la suppression de 2 700 postes en juin 2012. Sony a également promis d'intervenir sur ce dossier en annonçant un investissement de 500 millions d'euros dans son concurrent. Une mesure qui devrait être effective après la validation de la mesure par l'ensemble des autorités sectorielles.