Alors que la DreamForce (événement relatif à l'actualité de Salesforce) doit ouvrir ses portes la semaine prochaine, le concurrent SugarCRM dégaine ses nouveautés. La société avait déjà dévoilé en août dernier les contours de sa solution maison à savoir Sugar 7. Celle-ci intègre désormais les réseaux sociaux, le HTML5 et le partage rapide de données clients au sein d'un service « tout-en-un ».
Pour se départager des Salesforce, Microsoft et autres SAP, la société annonce désormais de nouvelles interfaces pour l'ensemble de ses outils. Le crédo de SugarCRM et de son Sugar UX est ainsi de « placer l'utilisateur au centre » du processus. La société prête également une attention toute particulière au parcours des clients via ce qu'il appelle une « intelligence contextuelle ».
Ce système permet de faire le lien entre l'ensemble des informations disponibles au sujet d'un client. Si ce dernier réalise une activité en particulier, elle sera corrélée à d'autres éléments pertinents provenant d'un autre outil ERP ou même des réseaux sociaux.
Outre les changements dans l'interface d'utilisation, SugarCRM revoit sa politique tarifaire et propose un tarif de 35 dollars pour l'édition professionnelle de base. La note monte à 60 et 150 dollars pour les versions entreprises plus élaborées et dotées de multiples fonctionnalités. La société se place ainsi sur des tarifications moins onéreuses que son principal concurrent, Salesforce, pratiquant des prix de 65 dollars par utilisateur pour l'édition pro et 125 pour les moutures entreprises.
SugarCRM tient également à se différencier sur le fait qu'il ne propose pas uniquement une utilisation de ses services en mode cloud mais également sur site (on-premise). La société basée à Cupertino tient ainsi à rassurer une partie de sa clientèle souhaitant conserver une certaine mainmise sur son infrastructure logicielle.
La société entend donc continuer de tracer sa voie et annonce, sans livrer de précisions, avoir réalisé un bon troisième trimestre. Elle se dit également confiante pour l'année à venir, profitant de la récente levée de fonds de 40 millions d'euros réalisée auprès de ses investisseurs historiques, en particulier la Goldman Sachs.