Pour parvenir à ses objectifs, WebInOS planche sur plusieurs interfaces de programmation. L'environnement de production comporte un émulateur permettant aux développeurs de tester leurs applications telles qu'elles apparaîtraient au travers de différents appareils. Cette technique vise à ne par réécrire constamment une même application pour porter cette dernière sur plusieurs plateformes. Sur son site officiel, l'équipe explique qu'avec de tels outils, les logiciels qui en découleront sauront tirer parti de la puissance de chaque terminal en fonction de leurs caractéristiques matérielles.
Plus que de simples services web, les applications basées sur l'environnement WebinOS seraient sécurisées et capables d'accéder aux données locales de la machine en implementant les API du W3C. L'on imagine par exemple une interaction avec le carnet d'adresses local d'un téléphone ou avec la clé USB branchée dans une voiture.
Parmi les partenaires soutenant WebinOS nous retrouvons entre autres BMW, l'université d'Oxford, les opérateurs Telefonica, Deutsche telecom, Telecom Italia, DoCoMo ou encore les constructeurs Samsung et Sony Ericsson. Notons que le consortium W3C, chargé de réguler les standards du web, est également de la partie.
Par le passé 24 opérateurs téléphoniques avaient également formé une alliance. Baptisée Wholesale Application Community, cette initiative visait à uniformiser le marché fragmenté des plateformes de téléchargement des applications mobiles.