« Nous nous autorisons ainsi à signer de plus gros chèques pour de bonnes entreprises, » explique John O'Farrell, l'un des gestionnaires du fonds. « Les entreprises en phase de croissance ont de gros besoins en capital, et il n'est pas inhabituel pour elles de lever 50, 60 ou même 100 millions de dollars. »
Le nouveau fonds d'investissement d'Andreessen-Horowitz a une durée de vie d'ores et déjà limité à sa capacité d'investissement actuelle : dès que l'argent sera investi, il sera fermé. Andreessen-Horowitz souhaite ainsi participer à l'effort de reprise, alors que l'investissement en capital risque a baissé de 25% l'an dernier, chutant à 12,3 milliards de dollars aux Etats-Unis, selon la National Venture Capital Association.
Parmi les prises de participation les plus parlantes d'Andreessen-Horowitz, citons le cite de bons plans locaux Groupon, l'éditeur de jeux sociaux Zynga, et le logiciel de messagerie instantanée Skype. Il se concentre traditionnellement sur les investissements en amont, lorsque les entreprises sont en phase de démarrage. Les tickets y sont réduits par rapport aux nouvelles ambitions de ce second fonds, qui devrait donc, sans viser les très gros projets avec d'énormes besoins de refinancement, permettre aux startups d'assurer leur croissance une fois le business model validé.
