Next Performance a réalisé récemment une levée de fonds de 16 millions d'euros auprès du fonds d'investissement londonien Kennet Partners. Ce fonds, également présent dans la Silicon Valley, est spécialisé dans les nouvelles technologies, et plus particulièrement concentré sur la publicité en ligne. La levée de fonds de Next Performance a été menée par Pascal Mercier, managing partner d'Assya Corporate Finance (anciennement Global Equities).
Créé en 2008, Next Performance se veut une solution d'optimisation des achats de publicité en ligne et de la performance marketing. Elle permet de dynamiser les bannières, de recibler les publicités de manière dynamique, et de réaliser des opérations de ciblage dynamique pour acquérir des clients ou des visiteurs sur un site. Frontalement concurrente de Criteo, Next Performance est en train de développer « pas mal de nouvelles offres, » selon son PDG, Vincent Karachira. « Nous sommes très axés autour du déploiement de solutions à l'international. »
Avec 540 clients, et 80% de son chiffre d'affaires en France, Next Performance est également présent dans d'autres pays européens. Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Autriche et Angleterre, « pour la majeure partie sur des offres de retargeting. » Toutes ces raisons ont penché dans la balance en faveur d'une levée de fonds. Avec l'argent récolté, Next Performance entend « tenir ses plans : cela va être un gros accélérateur, qui nous permet de passer à un autre stable de déploiement. Nous sommes rentables, il est temps maintenant d'aller à l'international à plus grande échelle. »
Pour cette entreprise qui n'avait levé que « quelques centaines d'euros auprès de business angels, » le but est d'être très présent sur les grandes places européennes. Des ouvertures de bureaux sont prévues en juin en Allemagne, en septembre en Angleterre, et dans d'autres pays avant la fin de l'année. Next Performance table également sur le recrutement de 40 personnes, ce qui représente plus que le doublement de son effectif actuel, de 30 employés.
Et pour la suite ? L'Amérique du Sud est dans les cartons, mais « ce n'est pas pour maintenant, » précise Vincent Karachira. Pour l'heure, l'Europe semble plus pertinente pour le PDG. Plus proche, et avec un « vrai besoin d'ouvrir des bureaux : il est important d'être sur place quand il s'agit de marchés majeurs comme la France, l'Allemagne ou l'Angleterre, car il faut un traitement du service client fort et localisé. »