Une fois sa création entérinée (elle reste soumise à l'approbation des autorités de la concurrence), il ciblera en priorité les domaines des services et contenus numériques (marketing en ligne, e-commerce, contenus et services mobiles, jeux en ligne, réseaux sociaux...) ainsi que les technologies et infrastructures associées (middleware, cloud computing, sécurité, paiements en ligne), d'après un communiqué émis par les deux partenaires.
Administré par une société de gestion, le fonds disposera d'un compartiment dédié à l'amorçage (jeune pousse démarrant son activité), mais pourra également soutenir des acteurs déjà établis en France ou en Europe, ainsi qu'investir aux côtés d'autres structures dans le reste du monde.
L'enveloppe théorique porte sur un montant de 150 millions d'euros, qui pourrait passer à 300 millions d'euros avec l'entrée de nouveaux partenaires.
Il viserait des prises de participation minoritaires, de l'ordre de 15 à 20%, avec un ticket moyen s'établissant à 500 000 euros pour les entreprises soutenues en phase d'amorçage. « Sur un marché en plein essor, l'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de contribuer à faire émerger les leaders de demain », se félicite dans un communiqué Stéphane Richard, PDG d'Orange.
