Se spécialiser pour exister aux côtés des ténors du secteur : telle est la voie empruntée par la plupart des nouveaux réseaux sociaux et Dogfinance.com, lancé début 2010, ne fait pas exception à la règle. Ici, c'est la finance, et tout particulièrement les métiers de la finance, qui sont mis à l'honneur. Lancé en janvier 2010, le site revendique aujourd'hui quelque 60 000 membres et annonce avoir réuni 200 000 euros auprès d'investisseurs, dont Paris Business Angels, pour assurer son développement.
« Pour l'instant, l'activité de Dogfinance tourne beaucoup autour du recrutement, mais notre objectif est vraiment de mettre au point un réseau social dédié à la finance, avec des fonctions innovantes comme un module d'entretien en vidéo ou un portefeuille virtuel », commente Sébastien Guichard, cofondateur du site.
Les fonds levés doivent permettre d'étoffer l'équipe actuelle, composée de sept personnes, ainsi que d'investir dans la communication, ainsi que dans le développement des futures briques et options à venir. Au programme : un module de vidéoconférence pour la réalisation d'entretiens d'embauche directement sur le site, une nouvelle interface reflétant mieux la dimension « réseau social » et la publication d'applications mobiles iOS et Android.
Gratuit pour les utilisateurs, Dogfinance repose sur un modèle économique proche de celui du job board : ce sont les entreprises qui paient pour diffuser leurs offres d'emploi auprès de cette audience qualifiée. Elles peuvent également, moyennant finances, disposer d'un espace qui leur est propre pour centraliser leurs annonces. Les candidats à l'emploi ont quant à eux la possibilité de souscrire un profil premium pour profiter d'une meilleure visibilité, ainsi que de conseils personnalisés.
« Nous visons un million de membres à fin 2013 », confie Sébastien Guichard. Pour atteindre ces ambitieux objectifs, la société qui devra passer par l'international (lancement prévu au Royaume Uni l'an prochain) réalisera dès la fin de l'année un nouveau tour de table, de 300 000 euros cette fois, avant de relever des fonds début 2012.