De Microsoft à Twitter en passant par Facebook, Amazon, Adobe ou Netflix, Akamai Technologies bénéficie d'une large base de gros clients pour lesquels elle met à disposition près de 100 000 serveurs dans plus de 70 pays afin d'améliorer la qualité de lecture des médias consultés en streaming.
L'agence Reuters rapporte qu'Akamai serait en train de finaliser le rachat de la société concurrente Cotendo. Fondée en 2008, celle-ci a déjà levé 36 millions de dollars de la part des fonds d'investissement Sequoia Capital, Benchmark Capital et Tenaya Capital. Parmi les partenaires stratégiques de Cotendo nous retrouvons également Citrix Systems, Google et AT&T. A l'instar d'Akamai, cette jeune pousse propose des services permettant d'accélérer l'affichage des applications web, du contenu dynamique ou statique avec des outils d'analyse de performances en temps réel.
Dans la mesure où les activités des deux groupes sont relativement identiques, il n'est pas surprenant d'apprendre qu'Akamai traîna Cotendo en justice pour la violation de l'un de ses brevets l'année dernière. Aujourd'hui la stratégie viserait donc à engloutir la firme concurrente. Par le passé, Akamai avait racheté les sociétés Digital Island et Speedera après avoir engagé des actions judiciaires à leur encontre. Le prix de cette nouvelle acquisition serait négocié aux alentours de 300 millions de dollars.
Mise à jour :
La rumeur s'est finalement avérée puisque Akamai vient de confirmer son ambition de procéder au rachat de la société Cotendo. Dans un communiqué, la firme précise qu'un accord définitif a bel et bien été signé entre les deux entités.
Paul Sagan, p-dg d'Akamai a ainsi expliqué que « dans la mesure où nous souhaitons accélérer notre croissance sur des terrains comme l'optimisation du Cloud, nous sommes enthousiastes à l'idée de joindre nos forces à celles de Cotendo. [..] Ensemble, nous pensons que la combinaison de nos technologies représente une fabuleuse opportunité en matière de Cloud et nous permettra de chercher de nouvelles solutions dans un monde toujours plus mobile ». Le prix de la transaction de 268 millions de dollars a également été confirmé.
Version initiale de l'article publié le 28/11/2011 à 10h45
