Cette fois, l'investisseur indique rechercher 1 milliard de dollars afin de pouvoir mettre sur pied un troisième capital risque qui serait destiné aux sociétés spécialisées dans le numérique au sens large. Selon Bloomberg, Milner viserait encore une fois les acteurs dont la valorisation dépasse le demi-milliard de dollars.
Autre argument de poids, le dirigeant compte mettre ses propres actions Facebook dans la balance. Ces dernières seraient ainsi intégrées dans le capital de DST Global III. Selon les estimations, ces actions vaudraient aujourd'hui aux alentours de 50 millions de dollars. Ces parts seraient même proposées aux éventuels nouveaux investisseurs avec une remise de 12 % par rapport à la valeur de l'action. De quoi séduire les appétits les plus féroces avant l'introduction en bourse du réseau social en avril prochain.
Pour Milner, l'objectif de l'opération est donc de multiplier ce type de fonds lorsque les sociétés cherchent à entrer en bourse. Goldman Sachs serait déjà en lice pour participer à la constitution de ce nouveau capital et devra au moins apporter 25 millions de dollars dans ses bagages.