L'accord prévoit que les parts de Virgin Media soient valorisées à hauteur de 47,87 dollars, soit un bonus de 24% pour les actionnaires, par rapport au cours de clôture de l'action lundi. L'américain, présent dans 13 pays avec plus de 20 millions de clients, ajoute une corde à son arc sur le marché européen, après le rachat de l'allemand Unitymedia en 2010 pour 3,5 milliards d'euros, et de son compatriote Kabel BW, l'année suivante, pour 3,2 milliards d'euros.
« Ajouter Virgin Media à notre portefeuille contribuera à élargir nos opérations en Europe ce qui est l'évolution naturelle de notre stratégie qui fait ses preuves depuis sept ans », a commenté le p-dg de Liberty Global, Mike Fries. Après la finalisation de l'opération, environ 80% du chiffre d'affaires de la société proviendra de cinq pays : Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Suisse et Pays-Bas. Comme lors de toutes ses acquisitions, l'américain s'attend à réaliser des synergies. De l'ordre de 180 millions de dollars dans ce cas.
Pour rappel, Virgin Media , dont les revenus sur l'ensemble de 2012 ont augmenté de 3%, à 2,8 milliards de livres sterling (3,2 milliards d'euros), est né en 2006 suite au mariage des câblo-opérateurs NTL et Telewest. La société adopta le nom actuel suite au rachat de Virgin Mobile l'année suivante.
En Grande-Bretagne, Virgin Media occupe le deuxième rang avec 4,9 millions d'abonnés, derrière BSkyB et ses près de 11 millions de clients. Loin derrière, la société de Richard Branson a pourtant repris des parts de marché. Ce que Liberty Global compte accentuer en modernisant notamment son réseau.