Ces capitaux permettront à la start-up de continuer son développement en France avec, en ligne de mire, l'objectif d'un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros à l'horizon 2015, rapporte notre confrère. Un budget sera également alloué à une campagne de communication afin de faire connaitre Esioox sur le territoire.
Fondé en 2011 à Sofia-Antipolis, le service veut répondre à la « problématique » des cartes cadeaux non désirées. Comment ? En permettant aux internautes de s'en séparer via la plateforme Esioox. Ces derniers reçoivent en contrepartie un virement Paypal dans les 24 heures suivant la réception de la carte. Afin de s'assurer que les cartes sont encore valides au moins encore trois mois, elles sont systématiques vérifiées.
Le service propose également d'acquérir des cartes. Partenaire de 120 enseignes dans le pays, Esioox répertorie les cartes disponibles par valeur, de 0-50 euros à plus de 200 euros, ou par remise, de 0-5% à plus de 20%. Et par catégorie, allant de l'animalerie, aux jouets, livres, en passant par la bijouterie ou la lingerie. L'internaute recevra sa carte dans un délai de 48 heures après sa commande.
Pour se rémunérer, Esioox prélève une commission de 5 à 20% sur chaque opération. Pour estimer les valeurs de rachat et de revente, la start-up a développé un algorithme calé sur la popularité des cartes. Pour la société, la pérennité de son modèle économique repose sur le nombre d'insatisfaits : près d'une personne sur cinq se voyant offrir une carte cadeau, selon la société, ne l'utiliserait jamais.
