Cette deuxième levée de fonds, qui vient compléter un premier investissement de 1,6 million d'euros réalisé en décembre 2011, permettra à la jeune pousse de doubler ses effectifs en recrutant une vingtaine de collaborateurs et de développer son activité à l'international. D'après Les Échos, la valorisation de Shopmium aurait déjà atteint les 15 millions d'euros.
Comment ça marche ? Après avoir installé l'application sur son smartphone, l'utilisateur est invité à choisir une offre dans une liste de produits, dans ses magasins habituels. Les enseignes les plus proches sont aussi géolocalisées permettant au client de s'y rendre, ce qui génère du trafic selon une vraie logique de Web-to-store. Pour chaque produit, le code barre doit être scanné.
Financer la croissance d'abord
Une fois le paiement effectué en caisse, le consommateur doit photographier le ticket de caisse afin d'obtenir le remboursement lié à la ristourne. Philippe Cantet garantit que le système fonctionne avec « les tickets du samedi longs comme le bras ». L'opération peut être réalisée via PayPal ou par virement bancaire. Troisième hypothèse : le client peut en faire don à l'association des petits frères des pauvres.
La nature des promotions, valables simultanément dans plusieurs enseignes, se veut privée. Les offres sont exclusives : « elles ne sont disponibles nulle part ailleurs et sont les plus avantageuses que l'on puisse trouver sur le marché. Elles sont, de ce fait, limitées dans le temps ou en quantité », explique la start-up. Shopmium utilise aussi le profil et l'historique d'achat du client pour cibler les promotions.
Depuis deux ans, la jeune société revendique environ 550 000 téléchargements de son application. Pour l'heure, Shopmium ne dégage pas encore de bénéfices, la start-up préfère financer sa croissance afin de viser une taille critique. Si elle rend service aux grandes enseignes en leur amenant du trafic, elle devra aussi composer avec les initiatives des distributeurs en matière de promotions sur mobile.
