Pour expliquer ce revirement de situation, le PDG de Capitain Train explique sur son blog : « L'environnement dans lequel nous évoluons, le monde du rail, est un marché intrinsèquement lent et complexe. Rien ne se fait en claquant des doigts. Tous les sujets nécessitent un gros travail de discussion en amont. Le temps ne passe pas de la même manière pour nous que pour de grosses structures qui pèsent des milliards d'euros. »
En France, la vente de billet de train représente 10 milliards d'euros, un marché énorme sur lequel s'est lancé l'entrepreneur en 2009 - avec Martin Ottenwaelter et Valentin Surrel. La société avait déjà reçu 1,4 million d'euros de fonds l'année dernière, de la part des mêmes sociétés de capital-risque qui remettent aujourd'hui de l'argent sur la table. « Ce nouvel investissement va alimenter notre arrivée sur de nouveaux marchés tout en assurant notre croissance en France », indique le PDG de la société.
Capitaine Train, qui emploie actuellement 16 personnes, se rémunère en négociant une commission avec les opérateurs pour vendre les billets au même prix. Ces fonds vont débloquer de nouveaux recrutements, mais aussi permettre à la société d'investir en communication et marketing.
À lire également :
