Serena Capital annonce la première clôture de son deuxième fonds commun de placement à risques (FCPR). Baptisé Serena II, il se destine aux start-up technologiques dans lesquelles il investira 125 millions d'euros, soit 25% de plus que le précédent fonds lancé en 2008, qui compte dans son portefeuille Prixtel, PrestaShop, ou encore LaFourchette.
À l'heure actuelle, 22 souscripteurs ont apporté 100 millions d'euros au fonds. « Il n'a fallu que trois mois pour réunir les engagements de souscriptions - émanant, il est vrai, de 90% des partenaires du premier véhicule », explique la société. Parmi ces souscripteurs, il y a deux tiers d'institutionnels à l'image de Bpifrance ou du Fonds européen d'investissement (FEI) et un tiers de « family offices » et business angels.
Un ticket moyen de 3,7 millions d'euros
« Dans la mesure où les souscripteurs démontrent qu'ils sont disposés à financer un certain nombre de fonds, on ne peut voir là qu'on signal très positif pour la communauté française du capital-risque », se félicite Marc Fournier, co-fondateur et associé de Serena Capital. Disposant d'un portefeuille de quinze sociétés, le fonds entend garder ce rythme en investissant dans deux à quatre start-up chaque année.
Les cibles sont des jeunes sociétés présentant une dimension technologique, « sauf dans les sciences de la vie et le greentech », précise le fonds, et qui sont dans une phase de forte accélération. C'est en réalité la même stratégie qu'adoptée dans Serena I, et qui s'est avérée payante selon Marc Fournier car « grâce à une sortie totale et deux partielles a pu retourner près de 30% de sa dotation initiale ».
Le ticket moyen d'entrée est placé à 3,7 millions d'euros pour une durée d'investissement de cinq ans, ce qui correspond à une position entre le capital-risque et le capital-développement. Le fonds restera ouvert encore un an pour accueillir de nouveaux souscripteurs.