Basé sur une solution sur abonnement (Software-as-a-service), Isogeo a pour objectif d'aider les organismes, publics et privés, à optimiser l'utilisation, le partage et la valorisation de leur patrimoine de données géographiques. L'outil permet de recenser, documenter et partager facilement les données.
En raison du grand nombre de formats de données, plus de 200 selon Olivier Schwartz, directeur marketing et développement de la société, il est devenu extrêmement difficile ne serait-ce que de connaître son patrimoine. Dans sa dernière version, la solution Isogeo en supporte quinze, de quoi dresser un état des lieux plus exhaustif des routes, arbres, ponts et autres données pouvant être liées à la géographie.
Se développer en région puis viser l'Europe
Dans un deuxième temps, l'objectif est de cataloguer ces éléments ce qui va permettre ensuite de les partager en interne mais aussi en externe, et pourquoi pas auprès du grand public. C'est en cela qu'Isogeo a frappé au bon endroit. Car depuis 2009 et la transposition de la directive Inspire, les États de l'Union européenne doivent cataloguer leurs données puis de les rendre gratuitement accessibles.
Le conseil général de la Moselle, les communautés urbaines et d'agglomérations du Creusot-Montceau, de Lorient, Dunkerque et Dijon font partie des clients d'Isogeo côté public. Côté privé, la start-up a séduit Systra, société d'ingénierie des systèmes de transport public urbain et ferroviaire, filiale de la SNCF et de la RATP. Isogeo a réalisé 250 000 euros de chiffre d'affaires en 2013, montant qu'il s'attend à doubler en 2014.
Ces nouveaux fonds, amenés par un investisseur européen, vont permettre de renforcer ses équipes commerciales - ce dont a besoin la start-up pour se développer dans la centaine de départements français. Les équipes techniques vont aussi être étoffées afin d'adapter la solution aux grands comptes privés. Isogeo vise enfin à se développer sur le territoire de l'UE pour surfer sur la directive Inspire.