« Le 7 avril 2014, le président du conseil de surveillance de Steria a répondu à la lettre d'Atos indiquant que le conseil de Steria "n'était pas en mesure d'examiner (son) offre". Atos a ensuite pris connaissance du projet de fusion annoncé entre Steria et Sopra », explique la société de Thierry Breton. Steria de répondre que son conseil d'administration était prêt à maintenir les termes de son offre amicale, à 22 euros par action.
En réponse, Steria souligne avoir « clairement indiqué ne pas souhaiter entrer en discussions avec Atos et a indiqué à son Président ne pas souhaiter de proposition de sa part. Il s'agit donc d'une démarche non sollicitée et qui ne pouvait viser qu'à perturber les négociations exclusives en cours avec Sopra Group. Steria réitère son rejet de cette proposition non sollicitée. »
Atos laisse la porte entrouverte
Cette offre d'Atos reste valable jusqu'à la tenue de son conseil d'administration, le 27 mai. La fusion entre Steria et Sopra permettra aux deux sociétés de générer plus de 60 millions d'euros de synergies et de renforcer leur croissance, qui devrait mener le nouvel ensemble vers les 4 milliards d'euros de recettes.De son côté, Atos a réalisé en 2013 plus de 8,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'année 2013 a coïncidé avec la fin d'un plan triennal devant augmenter la trésorerie du groupe. Amorcé en 2010, ce plan a conduit à une amélioration de la marge opérationnelle à 7,5% du chiffre d'affaires, permettant à Atos de générer plus de 900 millions d'euros de trésorerie. Une puissance financière qui ne suffit manifestement pas.
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