Avec plus de 882 millions d'euros levés en 2018, les startups parisiennes ont battu des records de financement. La capitale française reste néanmoins sur la troisième marche du podium des villes européennes en la matière, loin du leader londonien.
London & Partners, organisme de promotion de la ville de Londres, a dévoilé des chiffres recueillis par le cabinet d'étude PitchBook, au sujet du financement des startups dans les grandes villes européennes. Si on retrouve, sans surprise, Londres en tête du classement, Paris affiche également une performance intéressante sur l'année écoulée.
Paris, « startup city »
En effet, les startups parisiennes ont cumulé 797 millions de livres, soit environ 882 millions d'euros, lors de leurs levées de fonds en 2018. Cette somme constitue un nouveau record pour la capitale française. D'après le rapport, Paris aurait notamment bénéficié de l'accent mis par le président Emmanuel Macron sur la « startup nation ».Ces chiffres s'expliquent également par quelques grosses levées de fonds effectuées durant l'année précédente. On peut, par exemple, citer des entreprises telles que Voodoo, Deezer ou BlaBlaCar, qui ont toutes réalisé une augmentation de capital supérieure à 100 millions d'euros.
Malgré tout, Paris reste derrière Berlin, dont les startups ont réuni plus d'un milliard d'euros, et loin de Londres, avec un investissement global de près de 2 milliards d'euros.
Londres intouchable
Paradoxalement, les chiffres de la capitale britannique affichent une baisse significative, puisqu'ils dépassaient les 2,8 milliards d'euros l'année précédente. Mais cela s'expliquerait par l'absence en 2018 de levées de fonds à la hauteur de celles de 2017, notamment celles de Deliveroo ou TransferWise. Néanmoins, l'an dernier, deux nouvelles licornes ont vu le jour à Londres : les banques en ligne Monzo et Revolut.La finance n'est toutefois pas le seul secteur à attirer les investisseurs. Selon l'étude, les nouvelles technologies, telles que la blockchain ou l'intelligence artificielle, seraient également propices à attirer les fonds. Cette tendance sera-t-elle infirmée en 2019, avec la fin de la hype autour de l'IA, annoncée par certains experts ?
Source : FrenchWeb