En 2019, la France comptait 432 start-ups travaillant sur des projets liés à l'intelligence artificielle, plus de deux fois plus qu'en 2017. Les investissements dans ces sociétés sont également en forte hausse.
L'association France digitale, dont la mission est de promouvoir l'économie numérique dans le pays, vient de publier son rapport annuel sur le financement des start-ups spécialisées dans le domaine de l'intelligence artificielle.
L'IA est le domaine technologique privilégié des start-ups françaises aujourd'hui
Elles sont au nombre de 432 en 2019, contre 312 l'année précédente et 180 en 2017. Ces entreprises développent des projets dans des secteurs d'activité aussi divers que l'analyse de grandes données, la vente au détail, les soins de santé et l'assistance client.La France est aujourd'hui un acteur aussi important dans le domaine de l'IA qu'Israël et le Royaume-Uni. « C'est une excellente nouvelle. Nous constatons que l'écart qui existait auparavant entre le monde de la recherche et celui des entreprises en démarrage se rétrécit » commente Nicholas Brien, PDG de France Digitale, tout en ajoutant que « la France possède la plus grande concentration de laboratoires de recherche sur l'IA en Europe ».
Des mesures gouvernementales pour aider les entreprises à s'internationaliser
Portées par plusieurs initiatives menées par le gouvernement français ces dernières années, les levées de fonds réalisées par les start-ups françaises ont doublé entre 2018 et 2019, pour un montant d'1,268 milliard de dollars. Le chiffre a été bien aidé par l'investissement de 230 millions de dollars injecté dans Meero, une plateforme de photographie assistée par l'intelligence artificielle.Le président Emmanuel Macron a récemment annoncé un plan pour encourager l'investissement dans les jeunes pousses françaises et augmenter le nombre de licornes, ces entreprises valorisées à plus d'un milliard d'euros. L'État a noué des partenariats avec de grands investisseurs institutionnels français pour un montant total de cinq milliards d'euros injecté dans les start-ups.
Source : Venture Beat