Bien que le réseau MySpace ait récemment dévoilé une toute nouvelle mise à jour de son site, la société News Corporation n'exclurait cependant pas de revendre cette propriété initialement rachetée en juillet 2005 pour 580 millions de dollars. Selon Chase Carey, chef des opérations financières de la multinationale, plusieurs stratégies se profilent à l'horizon.
Au fil des années, Facebook a su densifier sa base d'utilisateurs au détriment de MySpace. Le premier recueillerait 500 millions d'utilisateurs contre 60 millions pour la filiale de Rupert Murdoch selon les derniers chiffres de ComScore. « Nous avons l'opportunité de faire au moins une vingtaine de choses avec MySpace mais cela ne signifie pas pour autant que nous allons faire quoi que ce soit », explique M. Carey à l'agence Reuters en précisant qu'un partenariat avec une société tierce comme Yahoo! ou AOL ou la revente du réseau font partie de ces stratégies.
La mise à jour de MySpace et son orientation désormais plus ciblée sur l'usage des médias serait déterminante. Sans cette dernière la signature d'un éventuel contrat « aurait été un long et laborieux processus », affirme M. Carey en ajoutant que le réseaux et son potentiel n'ont désormais plus de chance d'être sous-évalués. Pour l'équipe de MySpace la pression monte d'un cran il s'agira donc de faire ses preuves rapidement afin d'éviter la revente du service à un tiers. Sans plus de précisions, la direction laisse en effet entendre que cet ultimatum s'articulera désormais autour des profits générés dans les prochains trimestres et non plus dans les années à venir. « Nous devons traiter cette affaire avec urgence », conclut ainsi M. Carey.