« Pour le futur, Adobe croit que Flash est particulièrement adapté aux marchés du jeu et de la vidéo premium ». L'éditeur concentrera donc ses efforts sur ces deux axes de développement. Il confirme ne pas totalement abandonner le mobile pour autant, et prévoit même des changements architecturaux pour assurer le portage d'applications Flash sur mobile, à défaut d'exécution native, pour la prochaine décennie.
Adobe reconnait volontiers que des animations graphiques riches exploitant autrefois Flash peuvent désormais exploiter des technologies incluses aux navigateurs comme HTML5, CSS3 et JavaScript. Les futurs développements de Flash n'empêcheront pas ces usages mais ils passeront au dernier plan.
Pour le jeu vidéo, face à Chrome Native Client, Adobe profitera de l'omniprésence de Flash sur les ordinateurs des internautes, quel que soit leur navigateur. L'éditeur revendique également une prise en charge de l'accélération matérielle 2D et 3D permettant le conception de jeux d'une grande qualité, qu'aucune technologie concurrente ne permet à ce jour.
Dans le domaine de la vidéo, Adobe mettra principalement l'accent sur ses avantages par rapport à HTML5. Alors que la question des codecs fait encore débat pour ce dernier, Flash garantit une prise en charge unifiée quel que soit le navigateur et le système d'exploitation. Aussi et surtout, il prend en charge les DRM, ce qui est indispensable pour la vidéo à la demande (VOD) notamment.
Flash a donc encore des cartes à jouer et reste sans équivalent au moins dans ces deux domaines. Adobe a par conséquent prévu des améliorations majeures pour les quatre prochaines versions, à commencer par la version 11.2 qui devrait être disponible d'ici la fin du premier trimestre 2012.