C'est au minimum une fissure dans le mur offensif d'Oracle. L'un des brevets Java lui appartenant, le n°6192476, utilisé pour attaquer Google, serait en partie invalide. C'est pourtant ce brevet qui fait penser à Oracle que Google a pu reprendre une partie de sa technologie sans prendre de licence. Rien n'est joué, notamment parce qu'il reste six autres brevets dans la balance, mais Oracle pourrait peut-être être obligé de revoir sa fourchette de prétentions à la baisse.
Le réexamen du brevet en question a été demandée en mars par Google. Sur 21 réclamations faites par Oracle, 17 ont donc été rejetées. Motif : il existe un précédent pour les technologies couvertes, selon le site Groklaw, qui a révélé ces informations. Il y aurait même « des centaines de références à des précédents en jeu. C'est beaucoup trop, » selon le juge William Alsup.
Oracle ira de toute façon au procès, sauf à se dédire, puisqu'il a déjà annoncé qu'il comptait aller jusqu'au bout, quel que soit le résultat du réexamen. D'ailleurs, il n'est pas seul à se faire taper sur les doigts, selon Groklaw, puisque le juge a aussi demandé à Google de réduire le nombre d'attaques en invalidité, estimant que ses arguments étaient parfois bancals.