Le financement participatif pour développer sa start-up avance en France. Il y a d'abord eu une évolution du cadre législatif au printemps dernier, ouvrant notamment la porte au financement par le public. Aujourd'hui, Particeep, qui est également une start-up, annonce avoir bouclé un tour de table de 350 000 euros auprès d'Axa Seed Factory, afin de développer son logiciel servant à créer sa propre plateforme de crowdfunding.
Ça n'est pas anodin qu'un assureur s'intéresse à ce genre de société. D'un côté, l'outil de Particeep (disponible en tant que service Web), fournit aux acteurs du financement une plateforme personnalisable pour piloter leurs opérations de financement, développer leur activité et collaborer sur les dossiers. Parmi ces acteurs : des réseaux de business angels, des portails de crowdfunding, des conseillers en investissements...
Mais derrière, il s'agira « d'introduire une assurance de crowdfunding pour les investisseurs, qui fera partie d'un de ces standards indispensable pour créer de la confiance envers les projets de startups », explique Steve Fogue, le PDG de Particeep. Depuis que le seuil de chaque levée de fonds a été relevé à 1 million d'euros, la jeune société s'attend à ce que les montants investis lors de la phase d'amorçage augmentent.
Or, pour Minh Q. Tran, directeur général d'Axa Seed Factory - qui est un fonds d'amorçage spécialisé dans le domaine du numérique -, « l'assurance du crowdfunding fera partie de cette tendance ».
A lire également :