Face à la crise sanitaire et économique causée par le coronavirus, Kickstarter pourrait se séparer de 45 % de ses salariés, selon un accord ratifié par l'OPEIU, le syndicat représentant les employés de la plateforme.
Le PDG de Kickstarter, en la personne d'Aziz Hasan, avait déjà tiré la sonnette d'alarme en avril dernier. L'activité et les revenus de sa plateforme sont mis à mal depuis l'explosion du coronavirus (Covid-19) dans le monde, qui a entraîné une crise économique mondiale fatale pour certaines entreprises. Kickstarter en fait définitivement partie.
Dégringolade
La société new-yorkaise derrière la célèbre plateforme de financement participatif a en effet confirmé à Gizmodo que ces baisses de revenus l'obligeraient à considérablement réduire ses effectifs. D'après le responsable du pôle communication David Gallagher, le nombre de projets en direct a baissé de 35 % par rapport à l'année dernière. Il y a un mois, cette chute tutoyait les 27 % : autrement dit, la dégringolade se poursuit.« Les frais des projets financés sont notre unique source de revenus. Nos marges étaient déjà minces avant la crise, et nous ne savons pas quand la situation reviendra à la normale », a indiqué M. Gallagher. Le 1er mai, un accord de licenciement a ainsi été ratifié par l'OPEIU, le syndicat représentant les salariés de Kickstarter, prévoyant une large vague de licenciements : 45 % des 140 employés pourraient prendre la porte.
Des conditions imposées
Bien que David Gallagher conteste ce chiffre élevé, l'accord contient certaines conditions exposées dans un communiqué de presse : quatre mois d'indemnité de départ pour tous les employés licenciés, quatre ou six mois de couverture médicale selon les salaires annuels et la levée de la clause de non-concurrence.Sources : communiqué de presse, Gizmodo