Dans sa note, l'exécutif européen indique « craindre que les entreprises concernées pourraient avoir violé les règles antitrust de l'Union européenne qui prohibent tout accord pouvant entraver la libre concurrence ». La Commission poursuit en expliquant « avoir des raisons de soupçonner ces entreprises » d'avoir mis en place des restrictions sur les ventes en ligne de certains produits de façon à faire monter leurs prix.
Ces manipulations sur la disponibilité, si elles sont prouvées, peuvent conduire à une inflation des prix de l'ordre de 20 à 30% ou bien à une indisponibilité pure et simple des produits concernés. La Commission, qui a réalisé ses perquisitions avec les différentes autorités nationales compétentes, rappelle qu'il s'agit d'une étape préliminaire et que cela ne doit pas préjuger de l'issue de l'enquête elle-même.
Comme pour toute procédure de ce genre, si la Commission européenne conclut qu'il existe des preuves suffisantes de l'existence d'une infraction relative à une entente anticoncurrentielle, ces entreprises risquent de se voir infliger une amende pouvant atteindre 10% de leur chiffre annuel mondial.
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