« Ce protocole d'entente est une excellente opportunité pour que davantage de consommateurs chinois (ils sont 150 millions, sur 620 millions d'internautes selon iResearch, ndlr) découvrent de nouvelles marques françaises, à travers un système de distribution moderne », souligne le ministre.
Alibaba, qui considère que sa « mission est de faciliter les affaires où qu'elles soient », promet d'accorder aux marchands français une procédure d'inscription accélérée sur sa plateforme Tmall, des services sur-mesure et un soutien marketing privilégié.
Elargir son catalogue à la Chine
En ce sens, le groupe de commerce en ligne devrait proposer dès cette semaine une campagne de promotion mettant à l'honneur des marques déjà bien installées en Chine comme L'Oréal ou Clarins. Lancé en 2008, Tmall est un spin-off de Taobao, l'équivalent d'eBay en Chine. Né de la volonté de ne pas mélanger certaines marques au flux de petites annonces entre particuliers, la plateforme en a attiré 70 000 à ce jour.Les sociétés voulant profiter de ce programme seront accompagnées par l'Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance) et l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII). Pour les marchands français, ce sera une façon simple d'adresser le marché chinois.
Du côté d'Alibaba, en plein processus d'introduction à la bourse de New York, l'enjeu est de gagner en notoriété à l'international. Dominant en Chine, le géant du commerce en ligne est encore timide dans les autres pays. C'est pourtant là qu'il pourrait être attendu au tournant par ses futurs actionnaires.
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