Officialisés lors de la Gamescom, les moniteurs Swift OLED n’ont pas mis bien longtemps à attirer notre regard. Il faut dire qu’ASUS a pris soin de distinguer son offre, grâce à la signature Republic of Gamer, mais surtout avec des écrans OLED qui cachent quelques surprises et alignent les bons points sur le papier. Nous avons pu mettre la main sur un exemplaire du ROG Swift OLED PG42UQ, on vous dévoile sans plus tarder nos impressions sur ce moniteur qui cherche à s’imposer comme une référence du jeu sur grand écran.
- Toutes les qualités de l'OLED
- Revêtement antireflet très efficace
- Des performances sans faille
- Image dynamique en HDR
- HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4
- Pas de BFI ni d'ELMB-Sync
- Support HDR10 uniquement
- Pic lumineux HDR en deçà des promesses
- Pas d'USB-C
Face à l’évolution des habitudes de jeu, mais surtout face à un marché du téléviseur de plus en plus efficace pour proposer une expérience gaming sans faille, nombreux sont les constructeurs spécialisés dans le jeu à étendre leur catalogue pour proposer des moniteurs gaming de grande taille. Qu’il s’agisse de jouer sur consoles ou sur PC, dans son salon, sa chambre ou son bureau, ces moniteurs se rapprochent fortement de nos indémodables télés en matière de format, avec un focus évidemment mis sur la partie gaming et non sur l’interface et les traitements vidéo qui font l’essence d’une Smart TV (quoique Gigabyte n’en est pas très loin avec son S55U).
Prix et disponibilité
Le ROG Swift OLED est décliné en deux diagonales de 42 et 48 pouces et entre directement en concurrence avec des téléviseurs comme le LG C2 ou le Sony A90K. Ces produits ont recours à la même dalle fournie par LG Display sur des diagonales équivalentes. Autrement, l’alternative se trouve du côté du Gigabyte, notamment avec son AORUS OLED FO48U.
Les ROG Swift OLED PG42UQ et PG48UQ sont commercialisés 1 600 euros pour le premier et 1 700 euros pour le second, ils sont disponibles en magasin depuis peu.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Fiche technique ASUS ROG Swift OLED PG42UQ
Taille d'écran | 41.5 pouces |
Résolution | 3840 x 2160 px |
Format d'écran | 16/9 |
Type de dalle | OLED |
Technologie d'affichage | Compatible G-SYNC |
HDR | HDR10 |
Fréquence de rafraîchissement | 138Hz |
Temps de réponse | 0.1ms |
Type d'écran | OLED |
Taille d'écran | 41.5 pouces |
Résolution | 3840 x 2160 px |
Format d'écran | 16/9 |
Type de dalle | OLED |
Dalle mate antireflet | Oui |
Technologie d'affichage | Compatible G-SYNC |
HDR | HDR10 |
Luminosité | 450 cd/m² |
Contraste | 135000 /1 |
Profondeur de couleur | 10 bit |
Fréquence de rafraîchissement | 138Hz |
Temps de réponse | 0.1ms |
Type d'écran | OLED |
Écran large | Oui |
Écran incurvé | Non |
Sans bordures | Oui |
Compatible 3D | Non |
Écran tactile | Non |
Angle d'inclinaison avant | +5° |
Angle d'inclinaison arrière | -5° |
Écran pivotable | Non |
Pied réglable en hauteur | Non |
Pied amovible | Oui |
Fixation VESA | 300 x 300 mm |
Entrées vidéo | HDMI 2.0 x2, HDMI 2.1 x2, DisplayPort 1.4 |
Sorties audio | Prise casque Jack 3.5mm, Prise optique |
Connecteur(s) additionnels | USB 3.1 x4 |
Fonctionnalités multimédias | Haut-Parleurs intégrés |
Largeur | 932.1mm |
Hauteur | 611.3mm |
Hauteur (Max) | 611.3mm |
Profondeur | 255.4mm |
Largeur (sans pied) | 932.1mm |
Hauteur (sans pied) | 552mm |
Profondeur (sans pied) | 37.4mm |
Poids | 14.77kg |
Consommation | 53W |
Consommation en veille | 0.5W |
Alimentation interne | Oui |
Design : un écran ROG sans concession
Comme toujours avec les produits estampillés Republic of Gamer, Asus soigne sa copie aussi bien au niveau de l’esthétique que du design et de la conception. Le ROG Swift PG42UQ fait plaisir à voir : sa face avant est sobre et épurée au possible, seul son support vient finalement le trahir et nous faire dire qu’il ne s’agit pas d’un téléviseur.
Fait de métal, celui-ci fait preuve de solidité et offre à l’écran un soutien des plus stables. En revanche, nous apprécions moins le fait qu’il nous empêche de placer une barre de son sous le moniteur, car l’espace en hauteur est bien là, mais le pied viendra gêner son installation dans la plupart des cas.
Étonnamment, ce support ne demande pas trop d’espace en profondeur, seulement 255 mm. Le PG42UQ peut ainsi être installé sur une large variété de meubles et s’intégrer assez facilement dans une pièce. La fixation VESA (300 x 300 mm) sera quant à elle idéale pour obtenir une installation murale propre, d’autant que l’écran en lui-même est assez fin avec un peu plus de 37 mm d’épaisseur, soit quelques millimètres de moins qu’un LG 42C2.
Les trois points d’appui du support disposent des patins en caoutchouc. Un détail peut-être, bien pratique toutefois pour que l’écran reste bien en place comme pour éviter d’abimer le meuble sur lequel il repose. Enfin, les câbles peuvent être guidés au travers du support si besoin, mais rien n’est prévu pour les rendre « invisibles ».
La signature ROG se cache aussi dans des détails (qui n’en sont pas toujours), à l’image du pas de vis en haut de l’écran, juste derrière la dalle, prévue pour y installer une webcam. Par détails, on pense également à l’esthétique de l’écran, avec une face arrière peut-être moins chargée visuellement que celle du ROG Strix XG43UQ, mais dont on reconnait bien logo et courbes.
Pour ce qui est de la face avant, le design borderless du PG42UQ n’a rien à envier à celui des téléviseurs OLED de LG, Sony ou Philips pour ne citer qu’eux. L’espace est laissé à l’image ; haut-parleurs et module infrarouge sont parfaitement intégrés au design et ne viennent pas empiéter sur la bordure inférieure.
Enfin, sachez que ce ROG Swift OLED PG42UQ est un beau bébé qui demande à être manipulé à deux, de préférence. Comparé au LG 42C2, cet écran pèse près de 4 kg de plus sur la balance et culmine à 13,58 kg (sans le support). Ceci s’explique sans doute par le recours à un système de dissipation thermique plus imposant que celui de ses concurrents, nous aurons l’occasion d’y revenir.
Connectique et audio
Le PG42UQ n’est pas avare en connectiques. On n’y retrouve pas moins de quatre entrées HDMI (2x v2.1 et 2x v2.0), et une entrée DisplayPort 1.4a qui profite la technologie DSC (Display Stream Compression). À côté de cela, l’écran possède une sortie optique, une sortie casque ainsi qu’un hub USB composé de quatre ports USB 3.2 Gen2. Enfin, le port USB upstream se trouve en haut de l’écran. Précisons que pour connecter facilement un périphérique et un casque, deux de ces connecteurs sont placés sous l'écran, non loin du joystick central.
L’emplacement dédié aux connectiques permet de gérer les câbles assez facilement, tandis que le cache qui le recouvre vient se fixer naturellement à l’aide de quelques petits aimants. ASUS a une nouvelle fois le sens du détail, comme le montre la clé BTR (utile pour fixer le support) clipsée sur ce cache en plastique. Le fabricant fournit également une poche pour y loger câbles, accessoire et télécommande ainsi qu’un rapport de calibration, comme c’est généralement le cas avec les écrans ROG.
La partie audio de l’écran est signée par le célèbre Harman Kardon. Le PG42UQ dispose de deux haut-parleurs de 10 W et d’un woofer de 15 W. Le son ne manque pas de punch et offre un rendu satisfaisant pour se plonger dans un jeu. Il parviendra à emplir une petite pièce, mais cette solution audio laissera sur leur faim ceux qui recherchent une immersion sans faille, aussi bien grâce à l’image qu’au son.
Ergonomie logicielle et paramétrage
L’écran se contrôle par le biais de la télécommande ou via un simple joystick. Dans le premier cas, l’OSD apparait dans une taille plus grande afin d’en faciliter la navigation et la lecture à distance. Le joystick s’accompagne quant à lui d’un bouton d’alimentation à sa droite, et d’un raccourci à sa gauche pour sélectionner rapidement l’entrée vidéo.
L’OSD se veut particulièrement complet avec une partie dédiée au jeu où l’on va notamment avoir la possibilité de faire monter le refresh rate jusqu’à 138 Hz via les ports HDMI 2.1 ou le DisplayPort et d’activer l’Adaptive Sync pour profiter du VRR. Il est également possible d'accéder à toute une série d’outils de jeux (réticules, chronomètre, etc.), aux différents modes d’images (huit au total), ou encore à la fonction Shadow Boost, utile dans certains jeux pour augmenter la visibilité des objets dans les scènes sombres en modifiant la courbe gamma.
On retrouve également une grande variété d’options pour ajuster l’image à notre guise, par le biais de fonctionnalités classiques dans la section « Image » comme plus avancées dans la section « Couleur ». Il est notamment possible d’ajuster le gamma et la température, ainsi que la saturation des couleurs sur six axes.
Terminons par évoquer rapidement les fonctionnalités supplémentaires, notamment le mode PIP/PBP, bienvenu pour ceux qui en ont le besoin, ou encore la possibilité d'afficher à l’écran une image au ratio d’affichage différent. Enfin, si vous craignez le phénomène de burn-in, Asus a prévu toute une série de « protection d’écran » avec des options activées par défaut. On y trouve une fonction d’économiseur d’écran, dont le but est de réduire sa luminosité lors de la diffusion d’un contenu fixe, un processus de nettoyage de pixel qui s’effectue écran éteint durant six minutes, ainsi qu’une fonction de déplacement d’écran et d’ajustement de la luminosité des zones fixes, tels les logos et autres hud.
La télécommande est simple comme bonjour : sept boutons et un pavé directionnel la composent. Elle facilite largement la navigation dans l’OSD et il est toujours agréable d’avoir une télécommande avec un tel écran conçu pour être contrôlé depuis sofa, divan et canapé.
Qualité d'image
Nous avons pris soin de réaliser nos mesures en désactivant au préalable toutes les protections d’écran prévues par Asus pour préserver la dalle OLED. Le mode Cinéma est naturellement le mieux calibré sur cet écran, en SDR comme en HDR, ce pour quoi nous l’avons choisi pour nos mesures.
Dalle OLED oblige, le PG42UQ affiche des noirs bien plus profonds que n'importe quelle dalle, avec un contraste jugé comme infini, du moins que notre sonde n’est pas en capacité de mesurer. Quelques réglages peuvent être nécessaires pour obtenir une image plus fidèle, notamment au niveau du gamma qui montre quelques imprécisions, mais dans l’ensemble cet écran ROG est très agréable à l’œil avec des couleurs vives qui donnent un bel éclat à l’image. Le pic lumineux en SDR reste cependant limité avec 416 cd/m², en mode Cinéma, pour être exact. Les autres modes d'images sont un peu moins lumineux avec des mesures qui tournent plus aux alentours de 360 cd/m².
Mais… il y a quelque chose qui change radicalement la donne avec cet écran par rapport à ses concurrents équipés par la même dalle : la gestion des reflets. Oui, le PG42UQ est l’un des rares écrans OLED de ce format à être équipé d’un revêtement anti-reflet mat et non brillant ou semi-brillant.
Honnêtement, ça change tout ! Les reflets directs sont parfaitement absorbés par ce revêtement et n’ont que très peu d’impact sur l’expérience de visionnage, bien qu’une légère teinte rouge se laisse apercevoir lorsque d'importants reflets entrent en scène. Les reflets indirects sont quant à eux quasi inexistants.
Il y a en revanche une contrepartie à cette bien meilleure gestion des reflets. Le revêtement mat ne donne pas tout à fait la même impression de noirs intenses qu’une dalle OLED brillante. Tout dépend des conditions lumineuses de votre pièce, mais l’image du PG42UQ flatte un peu moins l’œil en matière de contraste, quand bien même il reste meilleur que la majorité des moniteurs à rétroéclairage LED.
La colorimétrie est juste et ne montre pas de dérives chromatiques significatives. Nous mesurons le Delta E avec une moyenne de 2,02, ce qui n’est pas loin d’être excellent.
Pas de surprise concernant l’espace sRGB. Celui-ci est parfaitement couvert dans son intégralité lorsque nous choisissons le mode du même nom. La promesse du fabricant est bien tenue sur ce point.
Une « luminosité uniforme » en usage bureautique
Terminons en évoquant une autre particularité de l’écran avec sa fonction « luminosité uniforme », uniquement active avec les signaux SDR. L’option est très intéressante pour utiliser cet écran comme on s’attend à utiliser un moniteur, connecté à un ordinateur avec un usage mixte et non uniquement pour jouer. Cette option permet en effet de conserver des niveaux de luminosité cohérents indépendamment de ce qui y est diffusé, notamment en plafonnant la luminosité maximale.
En clair, ce mode propose de passer outre le fonctionnement classique de l’ABL (Automatic Brightness Limiter). Rappelons que ce dernier (comme nous allons le voir avec nos mesures en HDR) réduit plus ou moins fortement la luminosité d’une dalle OLED selon la taille de l’image diffusée. Il en résulte une expérience très convaincante pour la bureautique et la navigation classique sur un ordinateur : la luminosité reste bien homogène du début à la fin et ne diminue pas, par exemple, lorsque nous ouvrons une page blanche et lumineuse. Précisons que le mode « luminosité uniforme » n’est pas activé par défaut.
HDR
Le ROG Swift PG42UQ est un excellent prétendant et une nouvelle fois une alternative convaincante à un téléviseur OLED pour qui souhaite profiter d’une expérience HDR à la hauteur de ses attentes. Trois modes d’images sont accessibles une fois le signal HDR détecté : HDR Gaming, HDR Cinéma et HDR Console.
Le pic lumineux reste limité par rapport à certains téléviseurs, on pense notamment aux dalles rétroéclairées par Mini-LED, mais le PG42UQ n’a pas trop à rougir de la concurrence si on le compare à ses rivaux directs. En revanche, il faut bien préciser qu’en comparaison d’un LG C2, l’absence de prise en charge du Dolby Vision et de l’HDR HLG est un manque important.
Quoi qu’il en soit, cet écran offre un rendu bien plus dynamique que l’AORUS FO48U, et affiche une luminosité très intéressante pour apporter de l'éclat à l’image. Nous avons mesuré son pic lumineux à 784 cd/m² sur une fenêtre de 10 %. Cette valeur augmente au fur et à mesure que la dalle chauffe, jusqu’à atteindre 820 cd/m².
En revanche l’ABL se montre tout de suite particulièrement agressif avec les signaux HDR. La luminosité chute aux alentours de 500 cd/m² sur une fenêtre de 25 %, jusqu’à s’effondrer en dessous de 150 cd/m² sur une fenêtre de pleine taille.
Les protections d’écrans mises en place par Asus semblent porter leur fruit. Après les avoir activées une fois l’écran « à chaud » après quelques minutes de diffusion de nos mires de tests, la dalle réduit progressivement sa luminosité pour passer d’environ 800 cd/m² à 750 cd/m².
La colorimétrie en HDR est quasiment impeccable. Le Delta E moyen relevé s’établit à 2,23, tandis que les dérives chromatiques y sont très légères.
On en attendait un tout petit peu plus en matière de couverture colorimétrique. Les espaces Rec. 2020 et DCI-P3 sont assez largement couverts et les mesures peuvent également varier suivant le matériel utilisé. Toujours est-il que l’espace Rec. 2020 est couvert à hauteur de 71 % tandis que le DCI-P3 l’est à hauteur de 96 %, soit deux petits pour cent de moins qu’annoncé par ASUS.
Performances
Il n’y a pas à se plaindre des performances de ce PG42UQ. Le surcadençage permet d’un côté d’avoir un taux de rafraîchissement un peu plus élevé via le DisplayPort ou les entrées HDMI 2.1, tandis que la dalle OLED offre une réactivité sans pareil et une image dépourvue de tout blooming. Les temps de réponse extrêmement courts ne suppriment toutefois pas tout flou de mouvements, sur ce point la technologie d’insertion d’images noires (souvent accompagnée de l’ELMB Sync chez ASUS afin d’être utilisée avec le VRR) fait défaut sur cet écran.
L’overclocking à 138 Hz améliore largement la fluidité dans les scènes en mouvements par rapport à l’affichage à 60 Hz, ajoutez à cela le support VRR pour faire de cet écran un compagnon de jeu idéal sur PC comme sur consoles. Nous avons pu vérifier le bon fonctionnement du G-Sync en faisant tourner NVIDIA Pendulum sur notre PC équipé d’une RTX 3080 : la démo s’exécute sans aucun problème et sans aucun tearing perceptible.
Enfin, nous avons tenu à mesurer l’input lag de ce moniteur à l’aide de notre boîtier habituel. Rappelons que celui-ci se contente de diffuser une mire à 60 Hz en définition FHD. Ceci limite bien sûr la précision de la mesure, mais nous permet d’obtenir une base comparative pertinente. Dans cette situation, le PG42UQ présente un input lag de 14,4 ms, une mesure qui le place dans la moyenne des téléviseurs et écrans testés par nos soins.
Consommation électrique
Toujours en suivant notre protocole habituel, nous évaluons la consommation électrique de ce moniteur grand format à 73 W/m². Il s’agit d’une valeur contenue pour ce type d’écran, dans la moyenne basse de ce que consomme un téléviseur OLED. Bien évidemment l’activation de l’HDR ou l’overclocking de l’écran à 138 Hz vont augmenter la facture énergétique.
Asus ROG Swift PG42UQ : l'avis de Clubic
Le moniteur OLED grand format d’Asus délivre une superbe image tout en offrant une expérience de jeu impeccable, sur consoles comme sur PC. Le constructeur a pensé à tout, ou presque, avec son ROG Swift PG42UQ. Ne lui manque finalement qu’un support HDR plus complet pour séduire.
On remarque d’emblée la distinction entre cet écran OLED et les solutions concurrentes. Bien qu’il rivalise principalement avec les téléviseurs LG et Sony, le PG42UQ est un moniteur abouti et Asus a pris soin de développer une offre cohérente pour positionner ce produit. On le constate sur de petites choses évidentes, comme la présence du DisplayPort, et sur d’autres qui impactent positivement l’usage en tant que moniteur. On pense bien entendu au revêtement antireflet à l’efficacité indéniable qui tranche clairement avec les revêtements brillants des dalles OLED, au mode luminosité uniforme idéal en bureautique et bien sûr à l’absence des traitements d’images classiques des téléviseurs et de leur interface qui permet à cet écran de proposer une latence au plus bas, et ce, peu importe le mode d’image choisi.
Face aux autres moniteurs grand format, l’Asus ROG Swift PG42UQ rafle la mise haut la main. Sa connectique, son design, ses fonctionnalités, ainsi que sa superbe image et ses performances en font pour l’heure l’un des meilleurs écrans de jeu de 42 pouces sur le marché. Malgré ses nombreux atouts, il reste le tarif de lancement… à 1 599 euros, le PG42UQ va clairement souffrir de la concurrence et notamment de celle du LG C2 vendu à un tarif « presque » accessible.
- Toutes les qualités de l'OLED
- Revêtement antireflet très efficace
- Des performances sans faille
- Image dynamique en HDR
- HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4
- Pas de BFI ni d'ELMB-Sync
- Support HDR10 uniquement
- Pic lumineux HDR en deçà des promesses
- Pas d'USB-C