Huawei et Ericsson raflent les 3/4 du marché de la 4G LTE

Ludwig Gallet
Publié le 16 août 2013 à 13h40
Le chinois Huawei et son concurrent Ericsson détiennent à eux seuls 74% des contrats signés en matière de 4G LTE, selon le cabinet Informa. Ce dernier note une très large adhésion autour de la bande de fréquences 1 800 MHz, si polémique en France.

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Le chinois Huawei est le champion de la 4G LTE. L'équipementier réseau aurait raflé selon les dernières statistiques du cabinet Informa 40% des contrats signés, devançant ainsi le suédois Ericsson. La tendance est d'autant plus marquante que la 4G LTE est devenue ni plus ni moins que le réseau mobile à la plus forte croissance, avec 184 installations en service recensées à la fin du mois de juillet. Par ailleurs, 159 autres seraient prévues ou en développement.

Derrière le chinois, Ericsson détient de son côté 34% des contrats signés. C'est dire à quel point la concurrence doit pour le moment se contenter d'une part de marché particulièrement faible. Celui-ci se cantonne en réalité à trois principaux acteurs, puisque Nokia Solutions and Networks capitalise de son côté 17% des signatures de contrats. Plus loin, ZTE, Samsung et NEC se partagent les miettes (9% du marché).

« Le top 3 des équipementiers illustre une expertise technologique significative et un appui aux opérateurs de téléphonie mobile », commente Informa. Le marché montre de réelles perspectives, puisque le rapport estime que le nombre d'abonnements à des offres 4G LTE s'élèvera d'ici à 2018 à 1,36 milliard au niveau mondial, davantage que ce qui était anticipé auparavant.

La bande des 1 800 MHz largement adoptée

En termes de spectre, Informa note le fort développement du réseau sur la bande des 1 800 MHz. Le cabinet a recensé 90 opérateurs dans 15 pays différents ayant développé leur réseau LTE, ou prévoyant de le lancer sur cette fréquence. Sont notamment concernés quelques grands opérateurs, comme Vodafone, T-Mobile et Hutchison, sans oublier les opérateurs français qui ont reçu l'aval de l'Arcep, sur demande de Bouygues Telecom, pour y développer leurs réseaux.

Cette décision avait fait grand bruit, ses concurrents estimant que la décision de l'Arcep favorisait Bouygues, puisque ce dernier dispose de beaucoup plus de fréquences sur cette bande. Début juin, un recours a finalement été déposé devant le Conseil d'État par Orange, en dépit des compensations conférées par l'autorité.

« L'adoption de la bande des 1 800 MHz pour la LTE a explosé par rapport à l'an dernier, parce que les opérateurs sont attirés par ses avantages uniques, comme la disponibilité généralisée, l'excellente couverture ainsi que la possibilité de réutiliser des réseaux existants », explique Julian Lumineux, co-auteur du rapport. Pour lui, la « fréquence 1 800 » présente tous les avantages pour faire office de solution harmonisée d'itinérance mondiale en matière de LTE.
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