Intel participe à la préservation de la Grande Muraille de Chine

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 17 juillet 2018 à 15h27
Intel Muraille de Chine

L'entreprise californienne Intel met sa technologie au service de la préservation des imposantes fortifications militaires chinoises, avec des résultats probants.

En avril dernier, Intel et la Fondation chinoise pour la conservation du patrimoine culturel scellaient un partenariat visant à protéger et restaurer la Grande Muraille de Chine. Plusieurs semaines après, les inspections ont commencé du côté de Jiankou, une section du mur qui s'étend sur 20 kilomètres, laissée à l'abandon et située à un peu moins d'une centaine de bornes de Pékin. Les premiers résultats -positifs- se font ressentir grâce à un drone qui offre des commodités à tous les niveaux.

Intel construit la réplique numérique de la Muraille

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987, la Grande Muraille souffre d'une sérieuse dégradation, à un stade plus ou moins avancé selon les régions, causée par les caprices de la météo et les différentes dégradations humaines. Celle de Jiankou est depuis longtemps désertée par les touristes. Trop dangereuse, elle offre des paysages dignes d'Indiana Jones.

L'opération de préservation de ce bijou architectural menée par Intel est portée par l'utilisation d'un drone aux propriétés vertueuses, le Falcon 8+. Celui-ci peut capturer des dizaines de milliers d'images en haute résolution, sur des zones inaccessibles au commun des mortels. Une fois la prise d'images effectuée, celles-ci sont traitées en 3D, et permettent de reconstruire la parfaite réplique numérique de l'état actuel de la Muraille.

Intel Muraille de Chine


Une optimisation parfaite des opérations, grâce à la technologie

Le gain de temps est aussi considérable. Grâce au drone, il ne faut plus que trois jours pour mener une inspection visuelle. Avant, elle nécessitait un mois entier de travail.

Les données récoltées seront ensuite regroupées avec celles fournies par les satellites, de façon à analyser les réparations nécessaires. Il sera ainsi plus facile d'estimer les besoins humains et matériels nécessaires à la réparation de la zone, tout comme il sera plus aisé de dégager un planning efficace.

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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