Un an après avoir racheté son concurrent dans les équipements télécoms Alcatel-Lucent, pour 15,6 milliards d'euros, et une semaine après avoir annoncé son retour dans la téléphonie mobile, Nokia supprime 1 032 postes.
Cette annonce s'inscrit dans le cadre du plan de réduction des coûts consécutif au rapprochement avec Alcatel-Lucent. Ces suppressions de postes concerneront la Finlande, où l'équipementier emploie 6 850 personnes.
Au total, le groupe, redevenu au passage un géant des télécommunications aux côtés de Cisco, Ericsson et Huawei, table sur une économie de 900 millions d'euros. Dans son plan, la France n'est pas exclue, malgré les propos du ministre de l'Économie Emmanuel Macron qui, il y a un an, promettait que « le nombre d'emplois sera le même et même davantage » et qu'il n'y aurait « aucune destruction d'emplois » dans l'Hexagone.
Nokia prévoit de supprimer 400 postes en France, d'ici à 2018, notamment dans les activités de support de branches en décroissance - provenant surtout d'Alcatel-Lucent, telles que la 3G, 4G et la gestion des données des abonnés. Réaffirmant l'importance de la France pour lui, le Finlandais décidait de faire des sites de Nozay et Lannion des centres de technologie mondiaux tournés vers la cybersécurité, l'Internet des objets et la 5G.
En France, Nokia avait promis en 2015 de créer 500 postes en recherche et développement - Crédit : Nokia.
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