Mais avant de prendre cette décision, de nombreuses intentions de rachat ont été prêtées à des firmes comme SAP, Cisco, Cerberus Capital, Google et même au fondateur du groupe Mike Lazaridis. Outre ces potentiels prétendants, Lenovo apparaissait comme un concurrent sérieux. Ainsi en octobre, des informations faisaient état de la signature d'un accord confidentiel au sein duquel le fabricant d'ordinateurs aurait formulé une proposition de rachat pour les activités de BlackBerry.
Toutefois, cette proposition n'aurait pas été bien reçue du côté d'Ottawa. Selon The Globe and Mail, le gouvernement aurait invoqué plusieurs éléments relatifs à la sécurité nationale pour ne pas approuver de transaction avec une entité étrangère, notamment chinoise. Le fait que le groupe bénéficie d'infrastructures de sécurité et gère le chiffrement de millions de terminaux serait donc entré dans la balance.
Un porte-parole a ainsi simplement rappelé que : « le Canada est ouvert à l'investissement étranger et de la Chine en particulier, mais cela ne doit pas se faire au prix de la compromission de notre sécurité nationale. » Une manière polie de faire comprendre que BlackBerry restera sur le sol canadien.