« Vous pouvez compter sur BlackBerry ». Tel est le message publié cette semaine par le constructeur canadien qui tente de rassurer publiquement ses clients en expliquant que la situation financière de la société n'est pas aussi mauvaise. Reste que BlackBerry est aujourd'hui à vendre. Le groupe canadien a d'ailleurs réussi à susciter l'intérêt de plusieurs repreneurs potentiels et Lenovo reviendrait à la charge.
Le mois dernier, BlackBerry acceptait d'être racheté pour 4,7 milliards de dollars par le cabinet Fairfax Capital, un accord qui sera définitif le 4 novembre prochain. Entre-temps, la société est approchée par diverses personnes Cerberus Capital, SAP, Cisco, Google et même le fondateur Mike Lazaridis. Il semblerait que Lenovo n'ait pas dit son dernier mot. C'est en tout cas ce que rapporte le Wall Street Journal dans un flash spécial publié hier soir. Les deux parties auraient signé un accord confidentiel au sein duquel le fabricant d'ordinateurs aurait formulé une proposition de rachat pour l'ensemble des activités du groupe.
Les rumeurs autour d'un rapprochement avec le constructeur chinois ne sont pas nouvelles. Déjà au mois de janvier Wong Wai Ming, responsable des opérations financières de Lenovo, expliquait que le groupe était prêt à investir pour dynamiser ses activités mobiles. Dans un entretien recueilli par le magazine Bloomberg. Lenovo avouait d'ailleurs avoir approché le canadien.