L'écran enroulable, le nec plus ultra des appareils mobiles compacts
La course aux téléphones toujours plus petits, lancée dans les années 1990 et s'étant terminée vers le milieu des années 2000, a démontré une chose : construire un téléphone petit est possible, l'utiliser avec aisance l'est beaucoup moins. Les composants électroniques (principalement) et la batterie (dans une moindre mesure) pouvant être miniatuarisés, la taille des téléphones ne tient aujourd'hui qu'à un seul élément : leur écran. Un écran trop petit rend un téléphone inutilisable, d'où le nouveau défi des constructeurs : créer un écran « minimisable » lorsque le consommateur ne l'utilise pas (pendant le transport par exemple) et déroulable lorsqu'il en a besoin. C'est précisément ce défi que Samsung souhaite être le premier à relever. La preuve : le 13 juin dernier, la firme coréenne a sollicité un brevet pour ce type d'invention... un brevet qu'elle a obtenu sept mois plus tôt.Le corps de cet appareil est en métal, tandis qu'au dos de l'écran sont placés des aimants, censés le coller à l'axe autour duquel il est enroulé lorsqu'il est rangé.
L'écran pourra être rangé et déroulé à souhait
L'appareil serait également pourvu d'un capteur d'empreintes digitales. Sur les dessins joints au brevet, celui-ci figure sur le côté gauche de l'appareil. Le simple fait de poser son doigt sur le capteur et d'appuyer devrait lancer le déroulement de l'écran.Les écrans enroulables n'ont jamais encore fait partie d'appareils électroniques grand publics, mais les premiers prototypes datent de plus de dix ans. En 2005 déjà, Philips a présenté lors de l'IFA le prototype d'une liseuse à écran enroulable. En 2016, LG a épaté les visiteurs du CES avec un écran OLED flexible d'une épaisseur d'un millimètre seulement. Il s'agit de l'écran le plus fin jamais créé.