Le géant coréen Samsung a annoncé intégrer la technologie Wizway dans ses smartphones, pour en faire de vrais titres de transport dématérialisés. Une solution « made in France ».
Lundi, Samsung a annoncé s'être associé à Wizway Solutions, une coentreprise française fondée en 2015 par Orange, Gemalto, la RATP et la SNCF. Le géant sud-coréen et leader mondial du marché mobile entend équiper ses smartphones de la technologie développée par Wizway, qui permettra aux utilisateurs d'acheter et d'utiliser leurs tickets de transport directement depuis leur Samsung Galaxy, et ce peu importe qu'il s'agisse d'un abonnement tel que le pass Navigo, d'un ticket unitaire ou d'un carnet.
L'Île-de-France, Lille et Strasbourg sont déjà convaincues
Très simple d'utilisation, le smartphone agira comme un titre de transport, puisqu'il suffira de le passer sur les bornes présentes dans les différents points d'accès aux transports, grâce à la technologie sans contact Near Field Communication (NFC).Cette collaboration, qui est une première en France, va permettre le lancement du service dès le premier trimestre 2019. Et plusieurs acteurs ont déjà retenu la solution un peu partout dans l'Hexagone. C'est le cas notamment de l'Île-de-France, où Wizway teste sa technologie pour le compte d'Île-de-France Mobilités, de Transpole sur la métropole lilloise et de la Compagnie des Transports strasbourgeois. Avant que d'autres sociétés ne les rejoignent.
Un service accessible sur tous les opérateurs, sans surcoût
Le service sera utilisable quel que soit l'opérateur, du moment que vous possédez un mobile de la gamme Galaxy (Samsung Galaxy A5 2017, Galaxy A8, Galaxy S7 et S7 Edge, Galaxy S8 et S8+, Galaxy S9 et S9+, Galaxy Note 8 et Galaxy Note 9). Son utilisation n'entraînera pas de surcoût, théoriquement. Wizway, de son côté, percevra tout de même une commission pour chaque transaction validée par l'opérateur de transport.Prochaine étape pour Wizway : convaincre le concurrent historique de Samsung, Apple et ses iPhone. Après avoir conclu un partenariat majeur avec le fabricant coréen, la startup française a bien raison de ne rien s'interdire.