Une somme importante, mais qui peut malgré tout paraître légère compte tenu des nombreux déboires du studio hollywoodien. Et pour cause : elle ne concerne que les frais d'enquêtes, de dédommagements et de réparations des infrastructures touchées.
Un manque à gagner important
A côté de cela, il y a effectivement eu un manque à gagner. Outre la publication de plusieurs longs-métrages du studio sur Internet, alors qu'ils n'étaient pas encore sortis aux USA, la sortie du film L'Interview qui tue n'a pas pu se faire dans les salles nord-américaines, où il était attendu le 25 décembre dernier. Néanmoins, sa diffusion en ligne sur YouTube ainsi que sur certaines plateformes de VOD a permis à Sony de limiter la casse - le film est également dans les salles françaises depuis le 28 janvier.Mais le contrôle des dommages a ses limites, et Sony Pictures s'avère lourdement touché, avec un chiffre d'affaires en baisse de 12% sur un an, tandis que son bénéficie opérationnel chute de 90% pour atteindre 20 millions de dollars. Le piratage de Sony Pictures n'est probablement pas le seul en cause dans cette situation, puisque le studio a dû faire face à des échecs inattendus en salle, notamment celui de The Amazing Spider-Man 2.
Outre les déboires financiers liés au piratage, il ne faut pas négliger l'image écornée qui risque de coller à la peau du studio hollywoodien pour les années à venir.