Tesla vient d'annoncer un investissement massif de 3,6 milliards de dollars pour agrandir sa Gigafactory située dans l'État du Nevada. Objectif : accélérer la production du Semi Truck et des batteries 4680.
Actuellement, cette usine de Tesla se concentre sur la conception de moteurs pour le Model 3 et de batteries.
Deux nouveaux complexes Tesla
Deux nouveaux complexes vont venir s'ajouter à l'usine déjà en place. L'un d'eux sera consacré à la production de batteries 4680. Présentés en 2020, ces dispositifs sont plus puissants et moins chers que les autres modèles du constructeur de voitures électriques. Néanmoins, Tesla a rencontré des difficultés pour augmenter leur production dans ses usines de Fremont, en Californie, et d'Austin, au Texas. Cela s'explique par le fait que les techniques de production des grandes cellules ont été difficiles à rendre financièrement viables.
Le second complexe se spécialisera dans la production de Semi Truck, dévoilé en 2017, mais qui a subi d'importants retards. Le premier n'a pas été livré avant la fin de l'année 2022. Ce camion entièrement électrique est particulièrement attendu et compte déjà parmi ses clients Pepsi, UPS, Walmart, la société de livraison de nourriture Sysco ainsi que la brasserie Anheuser-Busch.
Les premiers Semi Truck disposent d'une autonomie de 800 kilomètres, mais Tesla a annoncé qu'une version capable de parcourir 300 kilomètres avec une seule charge sera également produite.
Une période mouvementée pour Tesla
L'expansion de la Gigafactory va créer près de 3 000 emplois qui s'ajouteront aux 11 000 salariés que compte actuellement le complexe. Pour rappel, le constructeur dispose de Gigafactories à New York, en Allemagne, en Chine et au Texas.
Cet investissement arrive à une période très mouvementée pour Tesla, qui a été contrainte de baisser drastiquement ses coûts afin d'attirer de nouveaux clients. Par ailleurs, Elon Musk est actuellement accusé d'avoir induit en erreur les investisseurs de Tesla. Le procès a lieu à San Francisco, et des tweets datant de 2018 jugés trompeurs quant à une potentielle privatisation de l'entreprise sont mis en cause.
Sources : Reuters, Digital Trends