XenServer entre en version 6.1. Si l'architecture repose toujours sur l'hyperviseur open source Xen 4.1, plusieurs améliorations viennent se mettre au diapason des solutions concurrentes, vSphere 5.1 de VMware et Hyper-V-V3 de Microsoft en priorité. Au centre de cette nouvelle mouture, Citrix a tenu à améliorer « les fonctionnalités de virtualisation de serveurs et simplifier l'accès au cloud computing avec des options de migrations de machines virtuelles avancées ».
Dans les faits, Citrix a amélioré l'intégration de XenServer 6.1 avec Apache CloudStack, sa plateforme open source de conception d'infrastructures en tant que service (IaaS). Une intégration native qui avait été faite avec la version 6 de son hyperviseur. L'éditeur annonce avoir amélioré le volet sécuritaire, rendant notamment « plus simple le partitionnement des firewalls ».
Mais ce nouvel hyperviseur est surtout l'occasion pour la société d'inaugurer la migration de machines virtuelles (VM) à chaud, une fonctionnalité « très demandée » selon Citrix, et déjà présente dans vSphere 5.1 de VMware et dans l'Hyper-V-V3 de Microsoft Windows Server 2012. XenMotion permet de migrer une VM et son stockage, sans besoin de stockage partagé. Enfin, Citrix lance XenServer Converison, un outil pour automatiser les conversions par lots de machines virtuelles VMware, en machines XenServer.
Pour rappel, la solution XenServer occupe 17% du marché des hyperviseurs au dernier trimestre, d'après une étude Nexenta. Citrix talonne KVM (17,5%), mais reste 5 points à la traîne de Microsoft (22%). Tous trois sont en revanche très loin derrière VMware, leader avec 80% du secteur. L'étude indique que XenServer est utilisé comme hyperviseur principal dans 8% des cas, contre 70% pour VMware. Un score que Citrix espère bien améliorer avec son outil de conversion automatisé.