Cette fois, le divorce est pleinement consommé puisque le groupe français Dassault Systèmes vient d'indiquer qu'il compte mettre sur pied un projet concurrent à celui déjà proposé par ses concurrents. Selon l'AFP, Bernard Charlès, directeur général du concepteur de logiciels de la firme française a expliqué qu'une nouvelle structure était « en gestation, avec d'autres acteurs, qui sera Andromède je l'espère. Il s'agira à l'Etat de décider du projet qu'il souhaite mettre en œuvre. Mais celui-ci sera compétitif ».
Pour rappel, la France a déjà participé à Andomède à hauteur de 135 millions d'euros dans cette structure quadripartite. Précisément, l'Etat détient par le biais de la Caisse des Dépôts un tiers des droits de vote. Le reste était, avant le départ de Dassault, réparti entre Orange et Dassault Systèmes qui disposaient de 26,7 % des parts. Enfin, Thales détenait 13,3 % des droits de vote.
De leur côté, Orange et Thales sont toujours à la recherche d'un troisième partenaire. La piste d'Atos avait été évoquée voilà quelques semaines mais depuis aucune nouvelle information n'est venue étayer cet éventuel rapprochement. En attendant, Dassault affirme que le lancement de son projet serait imminent...