L'objectif de Dassault Systèmes était alors simple. Permettre de faire jouer la concurrence en proposant un nouveau consortium dont le capital devait être réparti en 3 entre les deux entreprises et l'Etat. En effet, les pouvoirs publics ont prévu, via le Grand Emprunt de collaborer financièrement à ce projet. Une enveloppe de 135 millions d'euros doit ainsi être débloquée pour le projet retenu.
Toutefois, l'Etat pourrait ne pas faire de choix et décider de soutenir les deux structures concurrentes. Selon La Tribune, la direction de Dassault Systèmes aurait menacé de se retirer de la course si Orange recevait également un financement de la part du Fonds pour la société numérique (FSN).Ce dernier doit encore donner sa décision définitive et la transmettre au commissaire général à l'Investissement. En fonction des conclusions qu'il recevra, René Ricol décidera ensuite de soutenir un ou plusieurs projets.
Dans cette dernière hypothèse, Dassault Systèmes pourrait bien rappeler que la mise en concurrence de deux structures aurait pour effet de réduire la rentabilité des deux consortiums en la repoussant à 2016. Reste à connaître la position officielle du gouvernement. François Fillon devrait donner le fin mot de l'histoire avant le début de la semaine prochaine.