C'est donc le consortium composé d'Orange et de Thales qui a été retenu par le commissariat général à l'investissement. Selon l'AFP, le Premier ministre devrait recommander cette structure et lui octroyer un investissement de 75 millions d'euros. Le choix n'était pas non plus très ardu puisque le principal concurrent de ce duo vient de confirmer son retrait de la course.
Contactée par la rédaction, la direction de Dassault Systèmes a confirmé l'envoi d'une lettre écrite des mains de Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes à René Ricol, le commissaire général à l'investissement. Comme le souligne La Tribune, le groupe rappelle qu'il fut l'initiateur du projet dès sa création mais regrette que le CGI n'ait pas été suffisamment réceptif à ses recommandations.
Pour rappel, le projet Andromède est un consortium regroupant investisseurs privés et publics en matière de Cloud computing. La France a déjà participé à hauteur de 135 millions d'euros dans cette initiative dans laquelle l'Etat détient, par le biais de la Caisse des Dépôts, un tiers des droits de vote. Malgré cette structure public-privé ambitieuse, l'objectif de cette union était de permettre aux acteurs français d'avoir une certaine autonomie par rapport aux Etats-Unis et de tenter de rivaliser avec les géants du secteur que sont Amazon Web Services, Google ou encore Microsoft.
Dans un premier temps, Dassault était partenaire avec Orange et Thales puis avait claqué la porte du consortium. A l'époque, la firme reprochait à l'opérateur de pratiquer des tarifs trop peu concurrentiels par rapport aux autres offres présentes sur le marché...