Afin de mieux se positionner sur le marché du cloud computing, Microsoft multiplie les fonctionnalités de son offre Windows Azure. L'éditeur souhaite ainsi offrir une alternative face à Amazon Web Services ou Google App Engine permettant aux sociétés de déployer leurs services sur serveurs distants.
Microsoft a précédemment autorisé la virtualisation de distribution GNU/Linux, publié des outils pour encourager le social gaming ou encore renforcé son infrastructure avec une plateforme de vidéo en streaming pour les services de VOD. Cette fois Microsoft entend procéder à une baisse tarifaire afin d'être plus concurrentiel mais annonce surtout la disponibilité d'une offre IaaS.
« Si vous aviez peur que Windows Azure soit plus cher nous mettons fin à ces craintes aujourd'hui », affirme ainsi Steven Martin, l'un des responsables de la division Windows Azure. Microsoft baisse effectivement ses tarifs entre 21 et 33%. La firme de Redmond s'est tout simplement aligné sur les prix d'Amazon pourdes serveurs Linux ou Windows.
D'une solution Paas, Microsoft s'immisce davantage sur le terrain d'Amazon et propose son offre IaaS. Les clients sont ainsi en mesure de créer des réseaux virtuels ou des machines virtuelles. Scott Gurthrie, responsable des technologies web de Microsoft, précise sur son blog qu'il sera possible de prendre le contrôle d'une image de Windows Server 2012, Windows Server 2008 R2, SQL Server, BizTalk Server et SharePoint Server. Parallèlement, l'infrastructure mise en place par Microsoft permet la création de réseaux virtuels privés ou de serveurs de DNS.
Microsoft disposerait actuellement de 200 000 clients contre 35 000 en juin 2011. Microsoft doit cependant faire face à une politique très agressive de la part d'Amazon qui a baissé ses prix plus d'une vingtaine de fois depuis l'introduction d'AWS en 2006.
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